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Mis à jour: 16 juin 2025
La vie publique de M. de Rémusat, depuis 1830, ne nous appartient plus; elle tient
«Qu'on cesse donc de s'étonner, écrivait M. de Rémusat en terminant, si ceux que tourmente l'amour de ce qu'ils croient la justice ont consacré publiquement, leur voix
Personne ne saura jamais ce que j'ai souffert durant les dernières années de tyrannie de Bonaparte. Il me serait impossible de peindre la bonne foi désintéressée avec laquelle j'ai souhaité le retour du roi, qui devait, dans mon idée, nous rendre le repos et la liberté. Je pressentais toutes mes pertes particulières, M. de Rémusat les prévoyait encore mieux que moi; par nos souhaits, nous renversions la fortune de nos enfants; mais cette fortune, qu'il fallait payer du sacrifice des plus nobles sentiments, ne nous a pas causé une plainte, les plaies de la France criaient trop haut alors; honte
Le soir même, quelques députés, messieurs de Rémusat, Piscatory, et aussi monsieur Duchâtel, qui n'avait pas encore fait son éducation gouvernementale, vinrent chanter leur triomphe autour de moi. Ils trouvèrent peu de sympathie et qualifièrent ma tristesse et mes inquiétudes de vieux préjugés dont, au reste, je ne cherche pas
M. de Rémusat, jeune, luttait contre de semblables idées, et, toutes les fois que l'occasion s'en représente, nous le retrouvons qui lutte encore. Il n'admet pas que l'humanité soit dupe. Qui mieux que lui, avec sa finesse, sait pénétrer les préjugés et les travers de son temps, ceux de l'espèce même? Il se fait assurément toutes les objections.
[Note 224: Bon nombre des plus anciens couplets de M. de Rémusat furent composés pour un diner de camarades de collége, auquel assistaient tous les mois MM. Victor Le Clerc, Naudet, Odilon Barrot, Germain, et Casimir Delavigne, M. Scribe
Ces Mémoires de madame de Rémusat, que j'ai connue, étaient extrêmement curieux sur l'intérieur de la cour impériale. L'auteur les a brûlés pendant les Cent-Jours, et ensuite écrits de nouveau: ce ne sont plus que des souvenirs reproduits par des souvenirs; la couleur est affaiblie; mais Bonaparte y est toujours montré
Un grand talent littéraire recommande l'ensemble de l'ouvrage; l'Introduction, les Essais I et XI, sont des morceaux d'un travail achevé et où l'on peut admirer ce mélange de l'abstraction et de l'imagination dans le style, originalité singulière de M. de Rémusat. Une foule de vues justes, indépendantes de la philosophie même, portent sur l'époque présente et ouvrent des jours sur l'état des esprits. Dans son Introduction, comme dans son Essai final, l'auteur se montre avec raison très-préoccupé de ce sensualisme pratique qui envahit la société française, disposition fort différente du système dit sensualiste, lequel s'alliait très-bien, chez les philosophes du dernier siècle, avec de hautes qualités morales et avec des vertus. Aujourd'hui on étale moins ses vrais principes; au besoin on en a même de solennels pour les jours de montre; l'époque est
Un autre jour, l'éloge du sinologue Abel de Rémusat fut écarté, parce que Fould avait confondu ce savant avec l'auteur d'Abélard, Charles de Rémusat. Aussi, fallait-il entendre Sainte-Beuve cribler de ses railleries l'ignorance littéraire des Billaut, des Vaillant, des Rouher. Ayant été victime de plus d'un manque d'égards de la part des insolents et grossiers personnages qui entouraient le trône, il écrivait
Les lecteurs auxquels le point de vue de l'idéalisme allemand n'est pas familier, trouveront de précieux éclaircissements sur le sujet de cette leçon dans le livre de la Philosophie allemande de M. C. de Rémusat, particulièrement dans l'article sur la philosophie de Hegel, pages, CXII
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