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Mis à jour: 9 juillet 2025


Moins d'initiative dans les desseins, moins de rectitude dans les décisions, moins de fermeté dans l'action, moins de sang-froid et plus de nerfs, telles sont les manifestations caractéristiques du vouloir féminin, comparé au vouloir masculin, sauf exception. Car, en ce domaine, nous savons beaucoup d'hommes qui sont femmes. Seulement, dégageant ici les tendances générales du sexe, nous sommes forcé de constater, avec les moralistes et les psychologues, que la volonté féminine est plus chancelante dans les cas ordinaires, mais aussi (et ces admirables qualités rétablissent l'équilibre) plus tendre, plus dévouée, plus agissante dans les circonstances graves de la vie. En effet, le sentiment affectif corrigeant l'impressionnabilité nerveuse, la femme sait lutter mieux que nous contre les épreuves de la mauvaise fortune. Facile

Cependant quelques psychologues, et entre autres M. le comte de Redern, prétendent que l'âme ne cesse jamais d'agir; et ce dernier en donne pour preuve que tout homme que l'on arrache

«C'est du parti prisdirez-vous. Soit! En cela pourtant, je ne puis m'empêcher de voir un système de représailles qu'il est facile d'expliquer. Comment nos romanciers et nos dramaturges ont-ils traité la femme depuis un quart de siècle? Soyez francs, et vous reconnaîtrez que naturalistes et psychologues ont rivalisé envers elle de mépris et de brutalité. Qu'elle soit du monde ou du peuple, bourgeoise ou artiste, nos maîtres écrivains l'ont-ils assez fouettée ou salie? Que sont les femmes de Dumas, de Zola, de Maupassant, de Bourget même? De pauvres créatures perverses, malades ou douloureuses, dont il faut se méfier comme de la peste. Et si, aujourd'hui, nos soeurs de lettres se retournent avec fureur vers le sexe fort, pour lui jeter au visage les gentillesses que vous savez, en vérité, ne faisons pas les étonnés: nous l'avons bien mérité. Nos romanciers ne voient nulle part l'honnête femme; par une rétorsion légitime, nos romancières ne veulent pas croire

Ce qui distingue MM. de Goncourt des autres romanciers de la même famille, c'est qu'ils sont les plus impressionnables et les plus tourmentés. Ils n'ont jamais cette impassibilité qu'avait Flaubert et qu'affecte M. Zola. Cette vie contemporaine qu'ils racontent, on sent qu'ils y tiennent par les entrailles; ils frissonnent eux-mêmes de cette fièvre qu'ils décrivent. On voit qu'ils aiment leur temps pour ce qu'il a d'intelligent, de charmant, de brillant, de fou, de malade. Ils l'aiment en psychologues et en peintres.

Ce sera pour les psychologues de l'avenir un sujet d'étonnement profond que tant d'hommes pleins de savoir et d'expérience, se soient réunis afin de discuter sur les réformes

Montaigne fut un de ses auteurs de prédilection. Pas du tout félibre, le vigoureux et sensé bordelais. Le vocabulaire archaïque, et les rudes tournures de phrase du philosophe observateur et douteur, devaient surprendre le faible rhétoricien, peu façonné au style de la Renaissance. Les latinismes abondants et les citations fréquentes, non traduites, pouvaient l'embarrasser. N'importe! À plusieurs reprises, Zola témoigna de son admiration pour cet auteur, profond, ingénieux et primesautier, le philosophe du Moi, et le premier en date de nos psychologues. Le «connais-toi toi-mêmesemblait donc

Et pourquoi compterait-il, au bout du compte, si elle ne l'aime plus? On dira, que Geneviève n'a pas de coeur. Je répondrai qu'on ne peut pas vendre ce qu'on ne possède pas, coeur ou autre chose; et que Geneviève a l'intention de mettre le sien aux enchères. Que l'idée lui en soit venue tout d'un coup, je ne le garantis pas. L'idée de réaliser ses rêves, bien entendu. Quant aux rêves eux- mêmes ils sont nés avec elle, ont grandi avec elle, tantôt perdus dans la brume des désirs vagues, tantôt s'affirmant dans les crispations de la révolte ou dans les spasmes de la passion. Tendances perverses ou sentiments naturels? Comme on voudra. Qu'importe, pourvu que les psychologues analysent des effets dont ils ignorent les causes et qu'ils distinguent

Mais qui connaît aujourd'hui les choses de l'âme? Les psychologues, sans doute, puisque c'est leur métier. Si j'allais consulter le fameux Adrien Sixte; l'auteur de l'Anatomie de la Volonté et de la Théorie des Passions? Il m'a fait le grand honneur de citer une phrase d'une de mes pièces dans une note de son dernier ouvrage. Je ne l'en ai jamais remercié. Ce sera l'occasion, et aussi de le connaître. Je m'habille en me félicitant de cette résolution nouvelle. On se raccrocherait

Non qu'ils ne soient en bien des passages de rares psychologues. Lorsque Romaine, amenée

Jérôme Paturot désirait un peu vivement une position sociale. C'est d'une petite âme. Il eût été plus heureux s'il avait suivi ma méthode, s'égayant de ses recherches et n'attachant jamais la moindre importance aux buts qu'il poursuivait! Il eut de curieuses aventures: il n'y prit pas de plaisir. C'est faute d'avoir possédé ma philosophie. Je vais parmi les hommes, le coeur défiant et la bouche dégoûtée; j'hésite perpétuellement entre les rêves de Paturot et ceux des mystiques: les uns et les autres comme moi s'agitent, parce que l'ordinaire de la vie ne peut les satisfaire. Mais j'ai souvent pensé qu'entre tous, Ignace de Loyola avait montré le plus de génie, et je le dis le prince des psychologues, parce qu'il déclare

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