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Mis à jour: 31 mai 2025


La Croix de Notre-Dame-du-Chemin brille. Le cocher docile dirige la voiture dans la ruelle qui mène au bord de la falaise. Les grands bouleaux frissonnent. Devant l'humble monastère des Franciscains, les peupliers lombards élèvent des bras agités. Une scène grandiose éblouit la jeune fille.

«Sœurette, dit encore Sœur, avec des yeux très noirs de vierge exaspérée, sommes-nous, toi la fille aux seins blancs comme un mois de Marie, moi plus vermeille qu'un Saint-Ciboire, sommes-nous, Sœurette, des chairs que promène en landeau une attendrissante maman; ou des chairs dont on montre le tiers au bal immaculé de la princesse Unique; ou des chairs enfin que les hommes en frissonnent, parce qu'on les livre avec deux ou trois fois leur poids d'argent?

Elle éprouvait les défaillances de la sensitive dont les pétales frissonnent et se replient sur elles-mêmes, aux premières approches de la froidure des nuits. Le pressentiment n'est-il pas la prévoyance des âmes délicates?

C'est lui; sa voix le précède, elle mugit dans l'espace; on dirait de la volonté de Dieu qui se promène entre les mondes et se mêle aux éléments; car ils frissonnent tous, l'air surtout qui s'anime.. Le vent c'est la vie de l'air.

Par les deux ouvertures les rideaux en point d'Angleterre frissonnent, la fraîcheur du fleuve entre sur l'aile de la brise discrète. Les cloches du dimanche carillonnent aux alentours et, dans la distance, mais leurs harmoniques se joignent en une fanfare assourdie. Philo cligne de l'oeil et roupille, étendu languissamment aux pieds de son maître.

Tout ce qu'on entrevoyait avait des attitudes de terreur. Que de choses frissonnent sous ces vastes souffles de la nuit! Le froid le pénétrait. Il n'avait pas mangé depuis la veille. Il se rappelait vaguement son autre course nocturne dans la grande plaine aux environs de Digne. Il y avait huit ans; et cela lui semblait hier.

L'homme a l'amour pour aile, et pour joug le besoin. L'ombre est sur ce qu'il voit par lui-même semée; La nuit sort de son oeil ainsi qu'une fumée; Homme, tu ne sais rien; tu marches, pâlissant! Parfois le voile obscur qui te couvre, ô passant! S'envole et flotte au vent soufflant d'une autre sphère, Gonfle un moment ses plis jusque dans la lumière, Puis retombe sur toi, spectre, et redevient noir. Tes sages, tes penseurs ont essayé de voir; Qu'ont-ils vu? qu'ont-ils fait? qu'ont-ils dit, ces fils d'Ève? Rien. Homme! autour de toi la création rêve. Mille êtres inconnus t'entourent dans ton mur. Tu vas, tu viens, tu dors sous leur regard obscur, Et tu ne les sens pas vivre autour de ta vie: Toute une légion d'âmes t'est asservie; Pendant qu'elle te plaint, tu la foules aux pieds. Tous tes pas vers le jour sont par l'ombre épiés. Ce que tu nommes chose, objet, nature morte, Sait, pense, écoute, entend. Le verrou de ta porte Voit arriver ta faute et voudrait se fermer. Ta vitre connaît l'aube, et dit: Voir! croire! aimer! Les rideaux de ton lit frissonnent de tes songes. Dans les mauvais desseins quand, rêveur, tu te plonges, La cendre dit au fond de l'âtre sépulcral: Regarde-moi; je suis ce qui reste du mal. Hélas! l'homme imprudent trahit, torture, opprime. La bête en son enfer voit les deux bouts du crime; Un loup pourrait donner des conseils

J'aime cette odeur d'eau, ce frôlement mystérieux des insectes dans les roseaux, ce petit murmure des longues feuilles qui frissonnent. De temps en temps, une note triste passe et roule dans le ciel comme un ronflement de conque marine. C'est le butor qui plonge au fond de l'eau son bec immense d'oiseau-pêcheur et souffle... rrrououou!

On sait que, pendant les courtes traversées, les chevaux tremblants ne mangent point et frissonnent en présence des meilleurs aliments qu'ils eussent convoités sur terre. Peu

Pourquoi tarder? Va-t'en d'ici, je suis las de tes airs de langueur, las de ton regard toujours fixe, de ta somnolente magnificence. Ton haleine horrible, et lourde, fait vaciller la lumière de la lampe, et sur mon front je sens la moiteur, et les terribles rosées de la nuit et de la mort. Tes yeux sont comme des lunes fantastiques qui frissonnent en quelque lac stagnant. Ta langue est comme un serpent écarlate qui danse

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