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Mis à jour: 6 juin 2025
«Aujourd'hui, Béryl savait que, parmi les évocations du passé, ce sont les souvenirs navrés qui obsèdent avec le plus tenace parfum», telle est la morale du roman que la baronne Hélène de Zuylen a intitulé: l'Impossible Sincérité. Ce n'est plus seulement comme romancières que les femmes nous dépassent.
Nous vous aimons, chères vierges folles, déclarait-elle exaltée, médecins pour vos maux, avocats pour vos droits, écrivains, polémistes, romancières; c'est
«C'est du parti pris!» direz-vous. Soit! En cela pourtant, je ne puis m'empêcher de voir un système de représailles qu'il est facile d'expliquer. Comment nos romanciers et nos dramaturges ont-ils traité la femme depuis un quart de siècle? Soyez francs, et vous reconnaîtrez que naturalistes et psychologues ont rivalisé envers elle de mépris et de brutalité. Qu'elle soit du monde ou du peuple, bourgeoise ou artiste, nos maîtres écrivains l'ont-ils assez fouettée ou salie? Que sont les femmes de Dumas, de Zola, de Maupassant, de Bourget même? De pauvres créatures perverses, malades ou douloureuses, dont il faut se méfier comme de la peste. Et si, aujourd'hui, nos soeurs de lettres se retournent avec fureur vers le sexe fort, pour lui jeter au visage les gentillesses que vous savez, en vérité, ne faisons pas les étonnés: nous l'avons bien mérité. Nos romanciers ne voient nulle part l'honnête femme; par une rétorsion légitime, nos romancières ne veulent pas croire
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