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Vela pren que je suis coulpable De tout ainsi que l'entendras Prens tez peines que tu vouldras Si fault que soie condamnable Et soit la peine plus grevable Plus orgueilleuse plus despite Cent mille foys que le merite Je seray de tout recevable Et quecunque voles patiens ad verbera presto Sic peccasse tamen non mea culpa fuit

Voicy comme il luy enseigne de prendre une fille honneste. Quand tu te marieras prens une fille qui ne soit point paresseuse ny coureuse, ayme la bien, & tes enfans, n'en prens point d'autres de son vivant, ne te fasche point contre elle, ne la chasse point, ayme tousjours tous les François, & les assiste de chair, & de poisson quand tu en auras, & de l'anguille au temps de la pesche, que tu donneras au Pere Joseph, &

Je prens le temps ainsi qu'il peut venir, Je metz courroux hors de mon souvenir, Je suis content de tout ce que j'oy dire, Je n'ay soucy qui me garde de rire, Je suis d'amours bien aise

[Note 15: Les vers Orphiques. «J'en prens

Va tost, mon amoureux desir, Sur quanque me veulx obeir, Tout droit vers le manoir de Joye; Et pour plus abregier ta voye, Prens ta guide doulx souvenir. Metz peine de me bien servir, Et de ton messaige accomplir, Tu congnois ce que je vouldroye. Va tost, etc. Sur, etc. Tout, etc.

Pour vous louer si la plume je prens, Roy des grands nez, Roy des nez les plus grands De Naserie,

Comme monnoye descriée, Amours ne tient compte de moy; Jeunesse m'a laissé, pourquoy? Je ne suis plus de sa livrée. Puisque telle est ma destinée, Desormais me fault tenir coy. Comme, etc. Amours, etc. Plus ne prens plaisir, qu'en pensée Du temps passé; car, sur ma foy, Ne me chault du present que voy, Car Vieillesse m'est delivrée. Comme, etc.

Quant voz desirs souvent rabas Desordonnez, en aulcuns lieux, Mon devoir fais, ainsi m'aid' Dieux. Passons temps en plus beaulx esbas. Je prens en, etc. Ma Dame, tant qu'il vous plaira De me faire mal endurer, Mon cueur est prest de le porter, Jamais ne le refusera. En espérant qu'il guerira, En cest estat veult demourer. Ma Dame, etc. De me, etc.

C'en est fait, chere Rome, il faut rendre les armes, Et tascher d'espargner ton sang avec tes larmes; Il faut s'humilier aux pieds d'un Empereur, A ce nom seulement je frissonne d'horreur: Mais quoy le sort le fait, ce grand Maistre des choses Veut voir ton changement dans ses metamorphoses. Flechy donc, grande Reyne, & ne t'offenses pas D'un conseil que je donne, & que je ne prens pas, Mon dessein y resiste, & je veux mourir libre, Puis qu'il plaist au Destin que je cesse de vivre; Mais apres un eschet si grand & si fatal N'idolastre jamais les autheurs de ton mal, Tesmoigne leur plûtost qu'il n'est rien de si rude Que le joug insolent qui fait ta servitude; Et peut-estre qu'un jour Brute ressuscité Te rendra le bon-heur avec la liberté: Et vous, mes chers amis premiers dans mon estime, Monstrez en cét endroit que l'honneur vous anime, Et que l'injuste effort d'un insolent vainqueur Ne vous a pas osté la force ny le coeur: Mais sur tout que la foy que vous m'avez jurée Au dela du bon-heur peut porter sa durée, Je ne desire pas que vous trempiez vos mains Dans le barbare sang de nos Tyrans Romains: Je ne demande pas que vous alliez en Thrace Pour refaire une armée, & choquer leur audace; Ce seroit vainement heurter contre le sort, Mais je veux seulement qu'on me donne la mort, C'est par cette action que je dois reconnoistre Qui de vous ayme mieux le salut de son Maistre: Comment

Je meurs de soif auprès de la fontaine; Je trouve doulx ce qui doit estre amer; J'ayme et tiens chier tous ceux qui me font haine, Je tous ceulx que fort je deusse amer; Je loue ceulx que je deusse blasmer; Je prens en gré plus le mal que le bien; Je vois querant ce qu'