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Mis à jour: 22 juin 2025
«Timothée, placé parmi le choeur harmonieux, de ses doigts agiles toucha la lyre; les notes tremblantes montèrent jusqu'au ciel en inspirant les joies célestes. Il chanta d'abord Jupiter, qui abandonna le séjour des dieux (tel est l'empire du tout-puissant amour). Ce fut la forme flamboyante d'un dragon que revêtit le dieu, lorsque, traversant les sphères lumineuses, il vola vers la belle Olympie pour créer
Adorables Rivaux, Je vois, je vois assez, & j'ay dans la memoire Tant d'efforts signalez de valeur & de gloire, Que vous avez tousjours heureusement produits Malgré tant de mutins que vous avez détruits. Ouy, ouy, je vous dois tout; mais cette recompance Est plus en mes desirs que dedans ma puissance. Vous voulez Olympie; elle n'est plus
Juste Ciel! Lisez le Polidarque, Mais avecque respect. J'obeïs grand Monarque. Billet d'Alexis. Mets fin chere Olympie au cours de tes soucis, Ne cherche plus ton Alexis, Il a par son retour satisfait ton envie; Tes yeux sur qui l'amour avoit mis son bandeau Ne l'ont pas reconnu quand il estoit en vie, Reconnois le dans le tombeau.
Fin du Premier Acte. Polidarque & Philoxene ne pouvans si facilement se despouiller de la passion qu'ils avoient pour Olympie, rodent sur la fin de la nuict autour du Palais d'Euphemien, où s'imaginans que leur maistresse estoit en la possession d'Alexis, ils s'eschappent
Athenaïs & vous differez en ce poinct Qu'elle eût une Rivale, & vous n'en avez point. En un autre, Seigneur, nous differons encore, Elle ayma les grandeurs, & moy je les abhorre. Acceptez, Olympie, acceptez cet Espoux, Vous l'aimez, je le sçais; pourquoy rougissez vous?
Non, vivez: le destin vous doit estre plus doux, Vous aimiez Olympie, & j'aimois comme vous, À tous trois mesme objet a fait nostre esperance, Une mesme rigueur fait nostre recompance; Et puis qu'en vain tous trois nous avons combatu Consolons nous tous trois par la mesme vertu, Et témoignons au Ciel que nos ames bien nées Attendent de ses soins nos bonnes destinées. ALEXIS, & suitte.
Mais vous mesme cessez, belle & sage Olympie, De tenir un discours contraire
N'importe. Adieu cruelle. Adieu belle inhumaine. Adieu. Souvenez vous que je suis Philoxene, Que je vous ayme enfin. J'ay bien d'autres soucis. J'espere tout du temps. Et moy tout d'Alexis, Luy seul est tout le soing & l'espoir d'Olympie; Et j'attens de luy seul ou la mort ou la vie. OLYMPIE seule.
OLYMPIE dans sa Chambre. Arbitre des feux de mon ame, Et de mes inclinations, Toy qui vois tant de Nations Sous ton Char éclatant de lumiere & de flâme: Beau Principe de la clarté, Grand Astre de qui la beauté A des traits de l'objet que mon ame revere, Soleil qui malgré moy nous redonnes le jour, Confesse qu'il n'est rien d'égal
Sans faire l'esprit fort, j'advoueray, Philoxene, Que cet évenement m'a fait beaucoup de peine, Et que le souvenir d'un si sensible affront M'a mis la rage au coeur comme la honte au front: Mais puisque s'en est fait, le mal est sans remede, Nous perdons Olympie, Alexis la possede, Et cet effeminé l'ayant en son pouvoir, Se mocque maintenant de nostre desespoir: Dissimulons Amy, quittons cette humeur noire, Songeons doresnavant
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