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Pourquoy moy, mains que nulluy Que je congnoisse aujourduy, Auray je part en liesse, Veu qu'ay despendu jeunesse Longuement, en grant ennuy. Doy je donc estre cellui Qui ne trouvera en lui Bon eur, qu'

Qu'esse la? qui vient si matin? Se suis je, vous, saint Valentin, Qui vous amaine maintenant, Ce jour de Karesme prenant, Venez vous departir butin? A present nulluy ne demande, Fors bon vin et bonne viande, Banquetz, et faire bonne chiere; Car Karesme vient et commande A charnaige, tant qu'on le mande, Que pour ung temps se tire arriere. Ce nous est ung mauvais tatin, Je n'y entens nul bon latin, Il nous fauldra dorenavant Confesser, penance faisant, Fermons lui l'uys

Las! Amours je ne voy nulluy Qui n'ait aucune souffisance, Fors que moy seul qui suis celluy Qui est le plus dolent de France. J'ay failli

Comment vous qui estez sy jeune Avés vous le cueur tant failly Qui ne vous chault de vie mondaine Hault desir est il aboly Avés vous regart a nulluy Vous a l'en rien dit ou meffait Amours vous ont il defailly Qui ceste maladie vous fait L'amant

«Or entens-jedit Fernagu, «coment Dieu est trines et un; mais je n'entens pas cornent il engendra le Fils si comme tu dis.» «Crois-tuce dist Rollant, «que Dieu fourmast Adam, le premier homme?» «Je le croisdit le jaiant.» «Ainsidist Rollant, «comme Adam, qui de nulluy ne fu engendré, engendra fils; ainsi Dieu le Père, qui de nulluy ne fu engendré, engendra Fils de soy-mesme, si comme il voult, devant tous temps, en la manière que nul ne porroit dire penser.» «Ce me plaistdist le jaiant, «que tu dis; mais je ne voi pas que cil qui estoit Dieu feust fait homme.» «Cildist Rollant, «qui créa toutes choses, et ciel et terre de noient, fist son Fils prendre humaine chair, sans semence d'omme, en la Vierge, par la vertu du Saint-Esprit.» «De ce me merveildist Fernagu, «et

Est ce vers moy, etc. M'apporte il, etc. Et, nuit et jour, j'escoute pour ouir S'auray confort de ma paine cruelle, Pire ne peut estre se non mortelle, Dictes se riens y a pour m'esjouir? Est ce vers moy, etc. M'apellez vous cela jeu? D'estre tousjours en ennuy; Certes, je ne voy nulluy Qui n'en ait plus trop que peu. Nul ne desnoue ce neu, S'il n'a de Fortune apuy. M'apellez, etc. D'estre, etc.

Le monde est ennuyé de moy, Et moy pareillement de lui; Je ne congnois rien aujourdui Dont il me chaille que bien poy. Dont quanque devant mes yeulx voy, Puis nommer anuy sur anuy. Le monde, etc. Et moy, etc. Chierement se vent bonne foy, A bon marché n'en a nulluy; Et pour ce, se je suis cellui Qui m'en plains, j'ay raison pourquoy. Le monde, etc.

Pense de toy Dorenavant, Du demourant Te chaille poy. Ce monde voy En empirant. Pense, etc. Dorenavant, etc. Regarde et oy, Va peu parlant; Dieu tout puissant Fera de soy. Pense, etc. Retraiez vous, regart mal avisé, Vous cuidez bien que nulluy ne vous voye; Certes, Aguet par tous lieux vous convoye Priveement, en habit desguisé.