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Mis à jour: 12 juin 2025


«Le 23 juin, après avoir couché, au milieu de la forêt de Wilkowisk, dans une petite ferme, et entouré de deux cent mille soldats, Napoléon déboucha de la forêt avec cette armée superbe, et vint se ranger au-dessus de Kowno, en face du fleuve qu'il s'agissait de franchir. La rive que nous occupions dominait partout la rive opposée, le temps était parfaitement beau, et on voyait le Niémen, coulant de notre droite

Dessalles le regarda stupéfait: parler du Niémen lorsque l'ennemi se trouvait déj

La Russie est entraînée par la fatalité! Ses destins doivent s'accomplir. Nous croirait-elle donc dégénérés? ne serions-nous donc plus les soldats d'Austerlitz? Elle nous place entre le déshonneur et la guerre. Le choix ne saurait être douteux. Marchons donc en avant! passons le Niémen: portons la guerre sur son territoire. La seconde guerre de Pologne sera glorieuse aux armées françaises, comme la première; mais la paix que nous conclurons portera avec elle sa garantie, et mettra un terme

Ce fut trois jours après la mémorable bataille de Friedland que l'armée française aperçut enfin la ville de Tilsitt et le Niémen qui, sur ce point, n'est éloigné que de quelques lieues des frontières de l'Empire russe. Après une bataille, tout est douleur sur les derrières d'une armée victorieuse dont la marche est jalonnée de cadavres, de mourants et de blessés, tandis que les guerriers qui ont survécu, oubliant bientôt ceux de leurs camarades qui sont tombés dans les combats, se réjouissent de leurs succès et marchent gaiement

Le Niémen séparait les deux armées, les Français occupant la rive gauche; les Russes, la rive droite. L'empereur Alexandre ayant fait demander une entrevue

On se revit le 26, sur le radeau du Niémen. Le roi de Prusse vint

Si l'armée française avait fait peu de prisonniers sur le champ de bataille de Friedland, il n'en fut pas ainsi le lendemain et les jours suivants, car les Russes, poussés l'épée dans les reins, mis dans une déroute complète, exténués de fatigue, abandonnaient leurs rangs et se couchaient dans les champs, nous en prîmes un très grand nombre. On ramassa aussi beaucoup d'artillerie. Tout ce qui put échapper de l'armée de Benningsen se hâta de repasser le Niémen, derrière lequel se trouvait l'empereur de Russie, qui, se rappelant probablement les dangers auxquels il avait été exposé

Le radeau du Niémen. L'attente d'Alexandre. Première entrevue. Bonne grâce et manières charmantes de l'empereur de Russie. Un mot de Napoléon. Armistice avec la Prusse. Impression de Napoléon sur Alexandre; il règle d'après le caractère de ce prince toute sa politique avec la Russie; plan de séduction qu'il imagine. Profession de foi d'Alexandre. Est-il sincère? Effet produit sur lui par Napoléon. Raisons qui le déterminent

C'est au prince Kourakin qu'il s'est adressé. Cet ambassadeur vient de protester des intentions pacifiques de son souverain, il l'interrompt: «Non, son maître veut la guerre! il sait par ses généraux que les armées russes accourent sur le Niémen! L'empereur Alexandre trompe et gagne tous ses envoyésPuis apercevant Caulincourt, il traverse rapidement la salle, et l'interpelant avec violence: «Oui, vous aussi vous êtes devenu Russe. Vous êtes séduit par l'empereur AlexandreLe duc répliqua fermement: «Oui, sire, parce que je le crois FrançaisNapoléon se tut; mais depuis ce moment il traita froidement ce grand-officier, sans pourtant le rebuter; plusieurs fois même il essaya, par de nouveaux raisonnemens, entremêlés de caresses familières, de le faire rentrer dans son opinion, mais inutilement; il le trouva toujours inflexible, prêt

La bataille de Friedland fut suivie d'une marche rapide de notre armée. L'empereur gagna le village de Tilsit, sur les bords du Niémen. Le fleuve séparait les deux armées. Un armistice fut proposé par le général russe, et accepté par nous; les négociations commencèrent. Sur ces entrefaites, j'étais partie pour les eaux d'Aix-la-Chapelle, je menais une paisible vie, et j'attendais, comme toute l'Europe, la fin de cette terrible guerre. J'y trouvai pour préfet M. Alexandre de Lameth, qui, après avoir tant marqué dans les commencements de la Révolution, avait émigré, était rentré en France, ayant passé de longues années dans un cachot autrichien, en même temps que M. de la Fayette. Employé par l'empereur, il était arrivé

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