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Mis à jour: 24 juin 2025


Dérigny bondit plutôt qu'il ne courut jusqu'au bas de la montage, il trouva Natasha et les enfants, auxquels il expliqua en peu de mots la position critique de leur oncle; il continua sa course vers l'hôtel, il trouva promptement cordes, échelles et hommes de bonne volonté pour sortir le général de son trou; il prit un morceau de pâté, une bouteille de vin, et reprit le chemin de la montagne, suivi par une nombreuse escorte grossie de la foule des curieux qui apprenaient l'accident auquel on allait porter remède.

Le général, riant: «C'est même très désagréable! Viens m'embrasser, chère enfant.. Encore huit jours de patience, et tu seras comme nous délivrée des méchants. En attendant, je te permets d'être enchantée comme nousNatasha: «Vrai, vous êtes content?... Oh! mon oncle, que vous êtes bonNatasha demanda la permission d'aller annoncer la bonne nouvelle aux Dérigny.

Le général: «Et pourquoi es-tu enchantée de les quitter?.. Parle sans crainte, Natasha; dis-nous toute la vérité

Romane: «Monsieur le comte, faut-il s'arrêter ici pour déjeuner? Le feltyègre attend vos ordres. Mlle Natalia a faim et elle a mal aux jambes, ajouta-t-il en souriantLe général: «Alors arrêtons, arrêtons! que diantre! Je ne veux pas tuer ma pauvre Natasha. Et puis, ajouta-t-il en riant, moi-même je ne serai pas fâché de manger un morceau et de me dégourdir les jambes. Ouvrez, feltyègre

Je l'aime encore et je l'aimerai toujours, répondit Natasha avec un affectueux sourire; surtout, ajouta-t-elle tout bas, si vous pouvez consoler un peu pauvre maman, qui est si malheureuse. Je ferai ce que je pourrai, mon enfant!... Et les autres, je veux aussi leur donner le baiser paternelAlexandre et Michel se laissèrent embrasser par le général.

Natasha: «Oui, ma tante; et j'ai eu beau lui dire que c'était très mal de haïr les Polonais comme il le faisait, et d'autres choses, très raisonnables, il n'a rien voulu écouter, et il est parti très en colère. Ahdit Mme Papofski. Et, sans ajouter autre chose, elle quitta la chambre, étonnée et désappointée. «Il n'est pas Polonais? pensa-t-telle. Qu'est-il donc

Madame Dabrovine: Je vais voir, mon oncle; ne vous dérangez pasMme Dabrovine entra dans la galerie; elle trouva Alexandre qui se battait contre Mitineka et Yégor; Michel retenait fortement Sonushka; et Jacques, les yeux brillants, les poings fermés, se tenait en attitude de boxe devant Paul, qui essuyait des larmes qu'il ne pouvait retenir. Natasha cherchait vainement

Jackson: «Si vous êtes fatiguée, mademoiselle, et si vous avez faim, la question est décidéeNatasha: «Il ne faut pas penser

Mais, mon père, je n'ai pas le temps d'avoir le trousseau de NatashaLe Général: «Eh bien, Romane la prendra sans trousseau! N'est-ce pas, Romane

Va, va, orgueilleuse, je te mets en pénitence jusqu'au dînerNatasha: «Pas avant de vous avoir embrassé, grand-père, et maman aussi. Adieu, monsieur Jackson; amusez-vous bien, grand... Ah! mon Dieu! qu'avez-vous! Regardez, grand-père. Silence, pour Dieu, silence! lui dit Jackson

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