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Les premières heures passèrent comme des minutes. Quand il fut temps pour Christine de partir: Mon père, dit-elle en passant son bras autour du cou de M. de Nancé comme aux jours de son enfance; mon père,... ne puis-je rester? M. DE NANC

M. de Nancé! vous le connaissez! Oui, monsieur; je viens de chez lui. Comment, vous seriez...? Mais ne vous a-t-il pas donné une lettre pour moi? Non. monsieur; j'en avais une pour madame qui m'a arrêtée de suite; mais je vous assure que je regrette bien de m'être présentée; si j'avais prévu ce qui arrive, je m'en serais bien gardée.

Tenez, signorina, dit-il, voici un gros paquet pour vous. Pour moi? Pour moi? Qu'est-ce que c'est? C'est M. de Nancé qui vous envoie des livres, des cahiers, des plumes, des crayons, un pupitre, toutes sortes de choses pour vos leçons; seulement, il vous prie de ne pas montrer tout cela, et de ne parler que des livres, qu'il a promis devant votre maman. Pourquoi ça?

Une demi-heure après, il fit atteler une petite voiture découverte et partit de son côté. Mme des Ormes arriva chez M. de Nancé au moment la voiture de ce dernier avançait au perron. M. de Nancé attendait seul et fut très surpris de voir Mme des Ormes et Christine descendre de leur voiture. Monsieur de Nancé, attendez un instant; est Isabelle? Il faut que je lui parle.

Puis elle fondit en larmes; M. de Nancé la prit dans ses bras et l'embrassa

C'est moi qui me suis arrogé le droit de la doter, mes chers amis, dit-il; j'ai été son père adoptif; je deviens son vrai père, et je partage ma fortune avec mes deux enfants, revenu et capital. Nous en aurons chacun la moitié; j'ai soixante mille francs de revenu, chacun de nous en aura trente mille, le jeune ménage comptant pour un. Nous vivrons tous ensemble; nous ne quitterons guère Nancé,

Mme des Ormes fit quelques pas, puis revint. A propos, Christine, tu n'as pas besoin de venir me voir chez moi. Ne la laissez pas venir, cher M. de Nancé. Je viendrai la voir chez vous... Adieu... Eh bien! est Paolo?.. Paolo!... mon pauvre Paolo! Il sera parti en avant dans son empressement de me voir.

Le dîner fut annoncé, et M. des Ormes quitta M. de Nancé pour offrir son bras

Ce fut une joie, un bonheur général; Paolo, M. de Nancé et Christine étaient rayonnants. Pendant que les jeunes gens causaient, riaient, et que Paolo racontait

Très amusant, madame, répondit gravement M de Nancé; mais ce n'est pas pour cela que vous m'avez fait venir avec les enfants? Si fait, si fait; c'est pour vous proposer de venir demeurer avec nous dans mon hôtel; vous prendrez le rez-de-chaussée, que je vous louerai dix mille francs, mais