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Elle fut effrayée des changements rapides que la douleur avait produits sur cette beauté si radieuse. Il y a un âge les femmes ne doivent plus souffrir: elles ne se conservent que dans le calme heureux, les orages du malheur les effeuillent, comme les orages de l'atmosphère les dernières roses de l'automne. «Ce n'est plus moi! murmura Christine; tu ne peux pas me reconnaître

«Notre disposition générale envers la reine Christine est bienveillante, bienveillante par esprit de famille, bienveillante

François, mon cher François, pourquoi pleures-tu? s'écria Christine en le serrant dans ses bras. Dis-moi pourquoi tu pleures. C'est le départ de ma bonne qui me fait du chagrin mais je suis bien content qu'elle soit avec toi; elle t'aimera; tu seras heureuse, aussi heureuse que j'ai été heureux avec elle. Mais alors... pourquoi l'as-tu laissée partir de chez toi? Pour que tu sois heureuse.

Alors, Christine, qui, depuis longtemps, n'était plus mêlée au travail quotidien de Claude, vécut de nouveau avec lui chaque heure des longues séances. Elle l'aida

Quatre jours après, M. Bresson complétait ainsi son récit: «La reine Christine est au milieu de nous. Je ne sais si le plaisir de revoir ses filles compense, pour elle, le chagrin d'avoir quitté sa douce existence de Paris. Je ne le crois pas: son émotion ne m'a pas paru très-vive; elle a tendrement embrassé ses filles, et bientôt après elle avait l'air préoccupée. Dans l'audience qu'elle a accordée

-Tiens, mon bon petit, en voici des miennes, dit Christine en versant une part de ses fraises dans la feuille de François. -Et en voil

Mme des Ormes, enchantée, serra la main de M, de Nancé, baisa Christine au front. Tu as bien raison, Christine, aime-le bien... et appelle-le ton père, car il est cent fois meilleur que ton vrai père. Au revoir cher monsieur de Nancé; je viendrai très souvent vous voir. Et ne craignez pas que je vous enlève Christine: non, non; puisque vous y tenez, gardez-l

Le pauvre François ne put achever; il fondit en larmes; son père l'embrassa, le calma en lui rappelant que sa bonne restait dans le voisinage, qu'il pourrait la voir souvent, et que Christine, qui avait un excellent coeur, lui tiendrait compte de son sacrifice en redoublant d'amitié pour lui. Ces réflexions séchèrent les larmes de François, et il résolut de garder tout son courage jusqu'

Claude affecta de se bourrer de fromage, tandis que Christine, désolée, parlait d'aller chercher un morceau de viande froide chez le charcutier; mais il refusait, il la retenait, par des paroles qui la chagrinaient davantage.

Raymond de Pontaillac, en congé de convalescence, vivait, tel un prisonnier, dans son hôtel de la rue Boissy-d'Anglas, et seule, Christine se hasardait