Vietnam or Thailand ? Vote for the TOP Country of the Week !

Mis à jour: 4 juin 2025


ROSALINE. J'avais souvent ouï parler de vous, seigneur Biron, avant que j'eusse eu l'avantage de vous voir, et la vaste langue de l'univers vous peignait comme un homme fécond en railleries, en comparaisons plaisantes, en sarcasmes mordants que vous lancez sur toutes les conditions qui se trouvent exposées

J'étais vraiment transformé; mes amis, mes connaissances ne me reconnaissaient plus. Je n'étais plus cet homme timide et plutôt honteux que modeste, qui n'osait ni se présenter, ni parler, qu'un mot badin déconcertait, qu'un regard de femme faisait rougir. Audacieux, fier, intrépide, je portais partout une assurance d'autant plus ferme qu'elle était simple et résidait dans mon âme plus que dans mon maintien. Le mépris que mes profondes méditations m'avaient inspiré pour les moeurs, les maximes et les préjugés de mon siècle, me rendait insensible aux railleries de ceux qui les avaient, et j'écrasais leurs petits bons mots avec mes sentences comme j'écraserais un insecte entre mes doigts. Quel changement! Tout Paris répétait les âcres et mordants sarcasmes de ce même homme qui, deux ans auparavant et dix ans après, n'a jamais su trouver la chose qu'il avait

Mais comme il faut des photographies pour tous les goûts, dans les quartiers bourgeois et même populaires, voici qu'on s'arrête maintenant devant une image nouvelle qui s'appelle le rêve de M. Thiers. Le président de la République est représenté assis, accoudé et songeant. Dans le fond du dessin apparaît une famille de braves gens, heureuse et souriante, puis un paysan poussant la charrue. Enfin la France, guidée par la République vers un champ de blé opulent, vers cette image palpable du bonheur qui a pour nom: l'abondance. Va pour un tel rêve, et si ce n'est qu'un songe, encore sera-t-on satisfait de l'avoir bercé, un moment, et d'avoir caressé cette espérance! Mais remarquez combien la physionomie de M. Thiers, vouée si longtemps aux coups mordants du crayon et

La tournure de son esprit était éminemment caustique; sa conversation abondait en traits mordants, en réparties d'un laconisme piquant et incisif.

Sous ce titre, M. Jacques-Emile Blanche publiait l'autre jour dans le Gaulois un de ces articles mordants, judicieux et fins, qui n'ont jamais que deux défauts: d'être trop rares et trop courts. Mettant sur la sellette les gens du monde, il leur faisait sans barguigner le reproche de se lancer dans l'aventure du portrait avec une inconscience aussi coupable que folle, en n'ayant qu'une idée et qu'un but: être beau, laisser de soi, après soi, une image avantageuse et fascinatrice. A l'entendre, la plupart des femmes, et chose inouïe la grande majorité des hommes, que l'on aurait pu supposer

Cette énorme apostume d'âcretés, de satires, traits haineux, mots mordants, avait mis six ans

Quand l'auteur de la Némésis, Barthélemy, me décochait ses iambes mordants pour arrêter ma marche au début de ma carrière civique, j'étais jeune, riche, heureux, entouré de ces illusions du matin de la vie que trompe si souvent le soir, armé de mes vers pour le combat poétique, armé de ma parole aux tribunes pour le combat politique; il était peut-être injuste, mais il était loyal et courageux de m'attaquer dans ma force.

Les nuits ne sont pas assez longues Pour que tarissent les diphthongues, Toutes les mêmes, de ces sons, Qui se frôlent comme des gonds. Ni les noroits assez stridents, Ni les hivers assez mordants Avec leur triple rang de dents, Gel, givre et neige, Afin que plus ne montent en cortège Les lamentables lamentos Du vieux crapaud de mes sanglots.

D'autres, nourrissons d'Apollon ou amants favorisés des Parnassides, vous ont chantés sur des lyres sonores et harmonieuses; chaque jour des lèvres s'unissent pour célébrer votre gloire dans un râle de bonheur et d'ivresse: pour moi, heureux baisers, provocateurs de la virilité, baisers petits et grands, baisers doucereux ou brutaux, légers ou profonds, langoureux ou mordants, libertins ou vitriolesques; baisers auxquels la mâleté donne toute l'expression, je veux conter vos fastes dans le prosaïsme de ma manière, détailler vos mignardises si chères aux farfadels de la passion, et annoter vos variations savantes comme un pieux dégustateur de vos innombrables fantaisies qui embéguinent ma concupiscence.

Du reste, le largo qu'on nous exécuta était d'un tout autre caractère: solennel dans le début, retentissent les trilles mordants du hautbois et s'élance comme une fusée la gamme ascendante de tout l'orchestre; d'une angélique suavité dans la réponse de l'orgue; implacablement rythmé dans cette descente des instruments

Mot du Jour

linea

D'autres à la Recherche