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L'aveugle, humble et reconnaissant, répondait: Non... oh! non, monsieur!... Et lui, souriait de s'entendre appeler ainsi, bercé par cette illusion qu'il donnait

Lucilio lisait au coin du feu, ne se laissant pas distraire par les rires des enfants, mais se trouvant agréablement bercé dans ses profondes rêveries par cette musique fraîche et charmante,

Que ne suis-je la... rivière qui te berce de son doux murmure et qui t'apporte la fraîcheur dans ton antre! Je causerais discrètement avec toi entre deux pages de ton roman, et je ferais taire ce fantastique grincement de chaîne que tu détestes et dont l'étrangeté ne me déplaisait pourtant pas. J'aime tout ce qui caractérise un milieu, le roulement des voitures et le bruit des ouvriers

On berce les enfants avec des chansons, et les hommes avec des contes: que voulez-vous de plus?

Depuis que Napoléon était aux grandes choses, il méditait la conquête de la Méditerranée; c'était l'une de ses idées permanentes et préconçues, non de celles qui ne jaillissaient en lui que sous la pression des événements. Pour régner sur cette mer qu'il aimait, dont les flots enveloppaient sa patrie, dont la voix avait bercé ses premiers rêves, point n'était besoin

Mes roses sont rouges, répondit-il, aussi rouges que les pattes des colombes et plus rouges que les grands éventails de corail que l'océan berce dans ses abîmes, mais l'hiver a glacé mes veines, la gelée a flétri mes boutons, l'ouragan a brisé mes branches et je n'aurai plus de roses de toute l'année. Il ne me faut qu'une rose rouge, cria le rossignol, une seule rose rouge.

Bientôt, la ville s'éloigne, nous passons entre Charybde et Scylla, les montagnes s'abaissent derrière nous, et, au-dessus d'elles, apparaît la cime écrasée et neigeuse de l'Etna, qui semble coiffé d'argent sous la clarté de la pleine lune. Puis on sommeille un peu, bercé par le bruit monotone de l'hélice, pour rouvrir les yeux

Vous! s'écria Morrel avec une expression croissante de colère et de reproche; vous qui m'avez leurré d'un espoir absurde; vous qui m'avez retenu, bercé, endormi par de vaines promesses, lorsque j'eusse pu, par quelque coup d'éclat, par quelque résolution extrême, la sauver, ou du moins la voir mourir dans mes bras; vous qui affectez toutes les ressources de l'intelligence, toutes les puissances de la matière; vous qui jouez ou plutôt qui faites semblant de jouer le rôle de la Providence, et qui n'avez pas même eu le pouvoir de donner du contrepoison

Ils tressaillirent tous, excepté Bompard qui, dans son élan de beau diseur, bercé par le ronron de sa phrase, sans compromettre ce qu'il lisait, les regardait l'un après l'autre, très surpris de leur étonnement. Mais va donc, dit Numa, va donc! «En tout cas, c'est M. Roumestan que nous en rendons responsable.

Mais comme il faut des photographies pour tous les goûts, dans les quartiers bourgeois et même populaires, voici qu'on s'arrête maintenant devant une image nouvelle qui s'appelle le rêve de M. Thiers. Le président de la République est représenté assis, accoudé et songeant. Dans le fond du dessin apparaît une famille de braves gens, heureuse et souriante, puis un paysan poussant la charrue. Enfin la France, guidée par la République vers un champ de blé opulent, vers cette image palpable du bonheur qui a pour nom: l'abondance. Va pour un tel rêve, et si ce n'est qu'un songe, encore sera-t-on satisfait de l'avoir bercé, un moment, et d'avoir caressé cette espérance! Mais remarquez combien la physionomie de M. Thiers, vouée si longtemps aux coups mordants du crayon et