Vietnam or Thailand ? Vote for the TOP Country of the Week !
Mis à jour: 1 juillet 2025
Voyons, avec un peu de bonne foi, Jehan de Meung ne serait-il pas un peu chrétien aussi, rien que par habitude ou par oubli, puisque c'est seulement quand il glorifie Dieu et le Christ que M. Ampère daigne lui trouver un peu de grandeur et de sublime? Ce serait au moins rationnel.
«Il y a tant de variations dans les historiens sur l'époque de la mort de Jehan de Meung, qu'il est difficile de la fixer d'une manière exacte. Jehan Bouchet dit que ce fut vers 1316, sous le règne de Louis X. Du Verdier, dans sa Prosopographie, dit 1318, sous Philippe V. Nos biographies modernes prolongent sa vie jusqu'
Quoi qu'il en soit, le Roman de la Rose, le livre de Jehan de Meung surtout, est un des vieux monuments de notre langue que doivent lire tous ceux qui s'intéressent
On s'étonne donc moins, en y réfléchissant, que Jehan de Meung ait pu braver jusqu'
Cet homme maudit, mon mauvais génie, que j'ai toujours vu lorsque j'étais menacé de quelque malheur: celui qui accompagnait l'horrible femme lorsque je la rencontrai pour la première fois, celui que je cherchais quand j'ai provoqué Athos, celui que j'ai vu le matin du jour où Mme Bonacieux a été enlevée! l'homme de Meung enfin! je l'ai vu, c'est lui!
Enfin, Pasquier, contemporain de Marot, s'exprime ainsi dans ses Recherches sur la France: «Nous eûmes Guillaume de Lorris et, sous Philippe-le-Bel, Jehan de Meung, lesquels quelques-uns des nôtres ont voulu comparer
Du reste, Jehan de Meung s'en est ému lui-même, et il a pris soin de se défendre par la bouche de Raison. Celle-ci dit qu'on ne doit pas avoir honte d'appeler par leur nom les oeuvres de Dieu. «Ce n'est pas le nom qui est honteux, dit-elle, mais la chose. Or, quoi de plus noble que les divins instruments que Dieu façonna de ses propres mains pour perpétuer l'espèce humaine?» A vrai dire, puisque l'auteur n'a pas trouvé de meilleures raisons
Comme on le voit, les opinions sont bien partagées, autant sur la date de la mort de Jehan de Meung que sur celle de sa naissance. Toutefois, nous trouvons dans le texte même de l'ouvrage plusieurs phrases qui nous permettent de fixer d'une manière
Sortant même du domaine physiologique pour entrer dans le champ de l'économie politique, nous verrons avec quelle audace il attaque les prêtres et les moines, les juges iniques, les nobles et les rois. Il critiquera même le mariage, mais uniquement au point de vue des lois naturelles, regrettant que l'homme, par ses vices, ait rendu nécessaire cette violation du bien le plus précieux pour lui, la liberté, sans laquelle il n'est pas de bonheur sur la terre. On a souvent dit que Jehan de Meung était un athée. Non. C'est un philosophe naturaliste. Pour lui, Dieu, l'universel créateur de la matière, le père de Raison, après avoir achevé son oeuvre, assiste impassible, du haut du ciel, dans son immuable sérénité, aux évolutions de tous les corps qui gravitent dans l'immensité de l'univers, et dont la Terre n'est qu'un atome imperceptible. Tous obéissent aux lois éternelles et inviolables auxquelles rien ne saurait se soustraire. Son unique «chambrière,» Nature, est chargée de veiller
M. Ampère reconnaît, du reste, dans ce hors-d'oeuvre, une éloquence et une grandeur qui étonnent. «L'expression large et simple, dit-il, rappelle les beaux vers philosophiques de Dante; il est rare que Jehan de Meung et, en général, les poètes français du moyen âge s'élèvent jusque-l
Mot du Jour
D'autres à la Recherche