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Plusieurs ont voulu imiter ce Roman de la Rose, et entre autres [p. CXLV] Geofroy Chaucer, Anglois, qui en a composé un qu'il intitule: The Romant of the Rose; lequel, au rapport de Balaeus, a esté tiré du livre de l'Art d'aimer, de Jean Mone , qu'il faict Anglois. Je conjecture qu'il entend notre Jean de Meung, encores qu'il le face Anglois, d'autant que n'est aisé

Ceci posé, il est facile de comprendre pourquoi Jehan de Meung entreprit de terminer l'oeuvre de Guillaume de Lorris. Outre la réputation méritée dont jouissait le Roman de la Rose, ce qui n'était certes pas

Mais, au moment ils semblent près de s'éteindre, on les voit soudain, s'embraser de nouveau, concentrer sur eux-mêmes tous les feux dispersés des étoiles qui les entourent, et inonder de lumière leur siècle tout entier. Tel est Jehan de Meung et son Roman de la Rose.

Tout d'abord celui-ci nous indique son âge dès le début de son roman: «Il y a bien de cela cinq ans au moins.... Au vingtième an de mon âgeIl avait donc vingt-cinq ans passés, et comme Jehan de Meung lui-même nous déclare avoir entrepris la continuation du roman plus de quarante ans [p. XXIII] après la mort de Guillaume de Lorris, on peut donc affirmer que celui-ci est mort

Oui, Jehan de Meung, tu avais raison, il en devait sortir de grands maux! Hélas! si tu revenais aujourd'hui, tu ne reconnaîtrais plus la France!

Ces deux vers du testament de Jehan de Meung ne laissent du reste aucun doute sur l'illustration de sa naissance: Diex m'a donné au miex honneur et grant chevance, Diex m'a donné servir les plus grans gens de France.

Nous voulons parler de l'anecdote est racontée la manière dont Jehan de Meung trouva moyen de se faire enterrer pompeusement, sans bourse délier, par ceux mêmes qu'il avait si maltraités de son vivant, ses plus mortels ennemis, les moines Mendiants enfin.

M. Raynouard fait observer que dans la partie de Jehan de Meung, on trouve des vers qui n'ont pu être écrits, au plus tard, que vers l'an 1280. Après avoir parlé de Mainfroi, le poète nomme Charles d'Anjou comme vivant et possédant encore le royaume de Sicile: Qui par divine porvéance Est ores de Sesile rois.

C'est en lisant ce passage et les chapitres suivants, Jehan de Meung énonce ses théories naturalistes, que certains commentateurs en ont fait un athée. Rien n'est plus faux, et nul auteur ne mérite moins que lui une pareille accusation. Il était sincèrement religieux, au contraire; mais il savait allier l'amour de Dieu et l'amour de la patrie; en un mot, il était ce qu'on appelle aujourd'hui un gallican. Il gémissait de voir la papauté entrer dans cette voie funeste qui devait, quelques siècles plus tard, ensanglanter la terre. Et voil

Et il raconta toute la scène de Meung, dépeignit le gentilhomme inconnu dans ses moindres détails, le tout avec une chaleur, une vérité qui charmèrent M. de Tréville. «Voil