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Mis à jour: 4 juin 2025
Tout en marchant, il se représentait la brasserie du Grand-Cerf, avec sa cour au fond entourée de platanes; les petites tables au-dessous, encombrées de monde, les chopes débordant de mousse. Il se revoyait dans sa chambre, en manches de chemise, les pantalons serrés aux hanches, les pieds dans ses pantoufles, et se disait tout joyeux: «On n'est pourtant jamais mieux que chez soi, dans ses vieux habits et ses vieilles habitudes. J'ai passé quinze jours agréables au Meisenthâl, c'est vrai; mais s'il avait fallu rester encore, j'aurais trouvé le temps long. Nous allons donc recommencer nos discussions, le vieux David Sichel et moi; nous allons nous remettre
Frantzoze leva sur lui des yeux tout surpris; mais il ne le regardait pas, il marchait la tête haute et riante, et s'abandonnait au bonheur d'avoir près de lui le père de la petite Sûzel: c'était comme un souffle du Meisenthâl dans ces hautes bâtisses sombres, un vrai rayon du ciel.
C'est ainsi qu'il rentra simplement dans ses habitudes. «Du trèfle! du carreau! Coupez l'as! criait Schoultz. C'est moi qui donne», faisait Hâan en ramassant les cartes. Les verres cliquetaient, les canettes tintaient, et Fritz ne songeait pas plus alors au vallon de Meisenthâl qu'au Grand Turc; il croyait n'avoir jamais quitté Hunebourg.
Kobus, debout devant une fenêtre, regardait par-dessus les toits des maisons en face, l'immense vallée bleuâtre: les prairies au fond, dans la gorge, avant les prairies, les vergers remplis d'arbres fruitiers, les petits jardins entourés de palissades vermoulues ou de haies vives, et, tout autour, les sombres forêts de sapins; cela lui rappelait sa ferme de Meisenthâl!
Puis, les regardant s'éloigner bras dessus bras dessous, le vieux postillon sourit d'un air de bonne humeur et entra dans le cabaret de l'Ours-Noir, en face. Le lendemain Fritz se leva dans une heureuse disposition d'esprit; il avait rêvé toute la nuit de Sûzel et se proposait d'aller passer six semaines au Meisenthâl, pour la voir
Il pouvait être alors une heure; le soleil, dans toute sa force, chauffait le Meisenthâl, et brillait sur la rivière
Tout en s'habillant, Fritz reprit: «Mais vous n'arrivez pas de Meisenthâl seulement pour m'apporter des cerises?
Non, mais qui donc est dehors? C'est la petite Sûzel, vous savez, la fille de Christel, votre fermier de Meisenthâl? Elle apporte des oeufs et du beurre frais. Ah! c'est la petite Sûzel, tiens! tiens!... Eh bien, qu'elle entre; voil
Christel m'a seulement dit qu'il avait une affaire de famille qui le forçait de retourner au Meisenthâl, et, naturellement, je ne lui en ai pas demandé davantage. Voil
Eh bien! allez la chercher; je ne puis quitter le Meisenthâl sans lui dire adieu.» Orchel entra dans la maison, et quelques instants après Sûzel paraissait, toute rouge. «Hé! Sûzel, arrive donc, lui cria Kobus, il faut que je te remercie; je suis très content de toi, tu m'as bien traité. Et pour te prouver ma satisfaction, tiens, voici un goulden, dont tu feras ce que tu voudras.»
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