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Je ne veux point mespriser, Ne mesdire en ma revanche: Mais l'ayme mieux estre blanche Vingt ou trente ans ensuivant En beauté nayve et franche, Que noire tout mon vivant.

Elle l'ayme donc bien? Vostre Altesse se mocque: Mais je croy, sur ma foy, qu'elle l'ayme en effait Plus que le Courtisan des vostres le mieux fait: Les voicy, je vous prie observons leur entrée. CELIE, TENARE bouffonnement vestu. Ah! Dieux, les beaux soucis. C'est une main sacrée, Une divine main plus blanche que le lis Qui me les a donnez, attachez & cueillis. Ce sont donc des faveurs?

Je sçay tout, & de plus, qu'il est indifferent, De la quelle des soeurs, d'Elise, ou d'Alcionne, Vostre fils Amintas reçoive la couronne, Ma soeur peut comme moy couronner Amintas. Mais il n'aime que vous, Mais je ne l'ayme pas. Amintas ne veut point de Sceptre sans Elize. Je veux encore moins d'Amintas qu'on mesprise. ELISE. se tournant vers Alcionne. Ha je l'ay refusé; mais sans le mespriser.

Tout le monde a de nous la mesme opinion. Puisque vous estes joints d'une telle union, Et que pour son repos vous veillez de la sorte, J'advouray librement l'amour que je luy porte: Ouy je l'ayme, Madame, & ma captivité Trouve parmy mes fers de la felicité, Il calme ma douleur, Il faict tarir mes larmes, Lors que mon souvenir m'entretient de ses charmes, Et si par fois je fais des projets inhumains, Son beau nom faict tomber les armes de mes mains.

Alexis est sorty! Que dites vous Lucelle? Alexis est sorty! non non, il m'est fidele, Il m'aime, il me cherit, & son retardement N'est que pour esprouver si je l'ayme ardemment. Ouy, je t'ayme Alexis, ouy je t'ayme mon ame, Et tu me ferois tort de douter de ma flâme; Puis qu'il est asseuré qu'il n'est rien soubs les Cieux Qui soit cher

En la nef de bonne nouvelle Espoir a chargié Reconfort, Pour l'amener de par la belle Vers mon cueur qui l'ayme si fort. A joye puist venir au port De Desir, et pour tost passer La mer, de fortune trouver Ung plaisant vent venant de France, est

Et qui donc? Il adore l'Infante. Je sçay que cette Infante autrefois l'a charmé, Mais il ne l'ayme plus, n'en estant pas aymé. Je vous parle, Monsieur, de celle de Seville.

Venus par armes tresardantes Igniferes et abrasantes Souvent me foulle et admonneste De me mettre au renc des amantes Et me dit en chansons plaisantes Qu'il n'y aura que chose honneste Le tourment que j'ay en la teste Par sa grande et cruelle force Tousjours me contraint et efforce D'aymer celuy qui me demande Et reallement me commande Par son commandement royal Que je l'ayme puis qu'il me mande Qu'il m'ayme tant de cueur loyal.