United States or Cambodia ? Vote for the TOP Country of the Week !


Devez-vous hazarder des jours comme les vostres, Quand de vostre salut depend celuy des autres, Et quand par vostre mort l'Estat aura perdu, L'unique Protecteur qui l'auroit deffendu; Je me connois, Madame, & lors que je m'expose, Je croy n'exposer rien, ou du moins peu de chose. Elise m'apprend trop par d'éternels mépris, Que mes jours malheureux ne sont pas de grand prix.

Son frere Nicanor politique, & prudent: Ferme dans ses desseins; ambitieux; ardent, Chef d'un party puissant; absolu dans les villes, Peut jetter cét Estat en des guerres civiles, Si méprisant son fils, & les ordres du Roy, Elise disposoit du Royaume, & de soy, Elle est incessamment de Nicanor pressée, De découvrir enfin sa secrette pensée, Et pour la découvrir elle a choisi ce jour, En peu de mots, voila l'Estat de nostre Cour.

Il se peut, mon Elise, que je n'aie vu encore que le côté favorable du caractère de Frédéric; et, pour ne lui avoir pas trouvé de défauts, je ne prétends pas affirmer qu'il en soit exempt; mais je veux, par récit suivant, te prouver qu'il n'y a du moins aucun intérêt personnel dans ma manière de le juger.

Elise, ô mon Elise! c'est lui, je l'ai vu, il vient d'entr'ouvrir la porte, il a jeté un billet et s'est retiré avec précipitation; son regard suppliant me disait: lisez. Mais le dois-je? je n'ose ramasser ce papier.... Cependant si on venait, qu'on le vît.... Je l'ai lu. Ah! mon amie, voil

Elise, je n'ose te dire tout ce que je crains; mais l'air de Frédéric m'a fait frémir: s'il était possible...! Mais non, je me trompe assurément; inquiète de tes craintes, influencée par tes soupçons, je vois déj

Tu me demandes si j'aurais été bien aise que mon mari eût été témoin de ma dernière conversation avec Frédéric? Assurément, Elise, elle n'avait rien qui pût lui faire de la peine: cela est si vrai, que je la lui ai racontée d'un bout

Depuis trois jours, Elise, j'ai essayé en vain de t'écrire, ma main se refusait

Tient-on secret s'il est, ou vainqueur ou vaincu? Il vous cherche, Madame. Ha! qu'il vienne m'apprendre Le succez du combat que je brûle d'entendre. Je vous demandois, Prince! est-il mort, est-il pris Le barbare Corsaire, & suis-je vostre prix? Ou vaincu, venez vous en affliger Elise, Assez triste dé-ja, d'Amatonte surprise?

Que tu les connois mal, ces communs ennemis, Quand tu leur sçais bon gré de ce qu'ils t'ont permis. La faveur dont tu crois leur estre redevable, De leurs méchancetez est la plus redoutable, Et tu le vas bien voir par les rudes effets Des maux qu'elle va joindre aux maux qu'on nous a faits. Te le diray-je? on veut qu'Orosmane choisisse, d'estre sans Elise, ou d'aller au supplice; On me donne

Je sçay tout, & de plus, qu'il est indifferent, De la quelle des soeurs, d'Elise, ou d'Alcionne, Vostre fils Amintas reçoive la couronne, Ma soeur peut comme moy couronner Amintas. Mais il n'aime que vous, Mais je ne l'ayme pas. Amintas ne veut point de Sceptre sans Elize. Je veux encore moins d'Amintas qu'on mesprise. ELISE. se tournant vers Alcionne. Ha je l'ay refusé; mais sans le mespriser.