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Mme de Séran fut touchée de sa prière. Elle me soupçonna d'y avoir donné mon consentement; je l'assurai que non. En effet, le logement qu'elle faisoit accommoder pour moi et

Je me convainquis que je n'étais pas cruel de me moquer de la sensibilité de Françoise, en me rappelant que ma mère et ma grand'mère mes modèles en tout, le faisaient souvent aussi. Mais ma grand'mère s'apercevant que j'avais l'air ennuyé, me dit que si cette séance de pose pouvait me contrarier elle y renoncerait. Je ne le voulus pas, je l'assurai que je n'y voyais aucun inconvénient et la laissai se faire belle, mais crus faire preuve de pénétration et de force en lui disant quelques paroles ironiques et blessantes destinées

Alors, vous aussi, vous l'êtes? dis-je. Je le suis, dit Herbert, mais c'est un secretJe l'assurai de ma discrétion, et je le priai de me faire la faveur de me donner de plus longs détails. Il avait parlé avec tant de délicatesse et de sympathie de ma faiblesse, que j'avais besoin de savoir quelque chose de sa force. «Puis-je demander le nom de la personne? dis-je. Clara, dit Herbert.

Je lui baisai les mains, et l'assurai que je serais le plus confiant de ses religieux, comme j'étais peut-être déj

Je l'assurai vivement qu'il ne l'avait point perdu et que, s'il ne le retrouvait tout de suite, je l'aiderais moi-même

Je sentis la puérilité de ma conduite et je l'assurai qu'elle n'avait pas

Imaginez-vous une fois pour toutes, que le noir et le blanc ne sont pas plus différens que la vie d'Espagne et celle de France. Il me semble que cette jeune princesse fait très-bien. Elle voudroit que j'eusse l'honneur de la voir tous les jours; je l'assurai que j'en serois charmée; mais je la suppliai de m'en dispenser,

L'esprit de Gourville étoit plus solide et plus aimable qu'il n'avoit jamais été. Il étoit revenu d'une manière, qui a fait sentir bien vivement le regret de le perdre. Ses mémoires sont charmans; ce sont deux assez gros manuscrits de toutes les affaires de notre temps, qui sont écrits, non pas avec la dernière politesse, mais avec un naturel admirable. Vous voyez Gourville pendu en effigie, et gouverner le monde. Tout ce qui m'en a déplu (car je les ai entièrement lus), c'est un portrait, ou plutôt un caractère de madame de la Fayette, très-offensant par la tourner très-finement en ridicule. Je le trouvai quatre jours avant sa mort avec la comtesse de Grammont; et je l'assurai que je passois toujours cet endroit de ses mémoires. Les caractères de tous les ministres y sont merveilleux; l'histoire de madame de Saint-Loup et de la Croix y est narrée dans le point de la perfection. Vous m'allez demander si l'on ne peut point avoir un aussi aimable ouvrage ; non, madame, on ne le verra plus, et en voici la raison: Gourville y parle de sa naissance avec une sincérité parfaite; et son neveu n'est pas un assez grand homme pour soutenir une chose aussi estimable

On transporta Léonce dans une autre chambre; Delphine étoit restée pendant ce temps immobile, et dans l'égarement. Son amie, qui n'étoit plus, reposoit toujours sur son sein: elle m'interrogeoit des yeux sur ce que je pensois de l'état de Léonce; je l'assurai qu'il seroit bientôt rétabli, et que l'émotion et la fatigue avoient seules causé l'accident qu'il venoit d'éprouver. Madame de Mondoville rentra dans ce moment avec ses prêtres, et tout l'appareil de la mort; Delphine comprit alors que madame de Vernon avoit cessé de vivre, et plaçant doucement sur son lit cette femme

Je l'assurai que dans son malheur, il devoit rendre graces au Ciel de l'avoir fait tomber entre nos mains, & je lui promis avec serment que nous nous ferions un point d'honneur de répondre