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Mis à jour: 28 juin 2025


Je m'y rendis le 24. d'Août avec ma gouvernante et la Marwitz. J'y passois le temps le plus ennuyeux du monde. Le Margrave étoit dans un état

Ma liste des vertus n'en contenoit d'abord que douze; mais un quaker de mes amis m'avertit, avec bonté, que je passois généralement pour être orgueilleux; que j'en donnois souvent des preuves; que, dans la conversation, non content d'avoir raison lorsque je disputois quelque point, je voulois encore prouver aux autres qu'ils avoient tort; que j'étois, de plus, insolent; ce dont il me convainquit, en m'en rapportant différens exemples.

Dans ces campagnes on avoit la bonté de paroître me désirer, de m'y recevoir avec joie, de ne pas plus compter que moi les heureux jours que j'y passois, de ne jamais me voir m'en aller sans me dire qu'on en avoit quelque regret. Pour moi, j'aurois voulu pouvoir réunir toutes mes sociétés ensemble, ou me multiplier pour n'en quitter aucune.

D'un autre côté, je passois ma vie avec Rameau; je le voyois travailler sur de mauvais poèmes, et j'aurois bien voulu lui en donner de meilleurs.

Les années que je passois

Je rapporteroy icy tour plein d'autres exemples de cette fidelité canine, n'estoit la brieveté que je me suis proposée & qui m'oblige de passer beaucoup de choses sous silence, mais encor ne veux je point obmettre de dire comme je passois un jour par une bourgade chez un Gentilhomme de nos amis; son chien s'esgayant seul dans la campagne prit un lievre

Mais des campagnes je passois successivement les belles saisons de l'année, Maisons et Croix-Fontaine étoient celles qui avoient pour moi le plus d'attraits. À Croix-Fontaine, ce n'étoient que des voyages; mais toutes les voluptés du luxe, tous les raffinemens de la galanterie la plus ingénieuse et la plus délicate, y étoient réunis par l'enchanteur Bouret.

Je passois heureusement pour lui avec trois ou quatre Gentilshommes Gascons,

Je passois mon temps fort agréablement au Brandenbourger pendant l'absence du Margrave; mais peut-on être content éloigné de ce qu'on aime? En effet je n'avois de vraie satisfaction que lorsque j'étois auprès de lui, et je tâchois plutôt de me dissiper que de me divertir. J'avois très-bonne compagnie, avec laquelle je tâchois de m'amuser, et je passois les matins et quelques heures de l'après-midi

L'esprit de Gourville étoit plus solide et plus aimable qu'il n'avoit jamais été. Il étoit revenu d'une manière, qui a fait sentir bien vivement le regret de le perdre. Ses mémoires sont charmans; ce sont deux assez gros manuscrits de toutes les affaires de notre temps, qui sont écrits, non pas avec la dernière politesse, mais avec un naturel admirable. Vous voyez Gourville pendu en effigie, et gouverner le monde. Tout ce qui m'en a déplu (car je les ai entièrement lus), c'est un portrait, ou plutôt un caractère de madame de la Fayette, très-offensant par la tourner très-finement en ridicule. Je le trouvai quatre jours avant sa mort avec la comtesse de Grammont; et je l'assurai que je passois toujours cet endroit de ses mémoires. Les caractères de tous les ministres y sont merveilleux; l'histoire de madame de Saint-Loup et de la Croix y est narrée dans le point de la perfection. Vous m'allez demander si l'on ne peut point avoir un aussi aimable ouvrage ; non, madame, on ne le verra plus, et en voici la raison: Gourville y parle de sa naissance avec une sincérité parfaite; et son neveu n'est pas un assez grand homme pour soutenir une chose aussi estimable

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