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Quelles choses doivent être plus finies, et quelles choses doivent l'être moins. Les choses proches, ou qui sont sur le devant du tableau, doivent être plus finies et plus terminées que celles qu'on feint être vues dans le lointain, lesquelles il faut toucher plus légèrement, et laisser moins finies. Que les figures séparées ne doivent point paroître se toucher, et être jointes ensemble.

«Es-tu assez heureux pour que mes offres te soient inutiles? tant mieux; mais profite du moins de mes conseils: ne reste pas éloigné de la société; on croiroit que tu crains d'y paroître, et les méchans en tireroient parti pour donner quelque crédit

Pour elle-même, rien de plus sobre que cette sage ménagère; mais son bonheur étoit de voir régner l'abondance dans la maison. Un régal qu'elle nous donnoit avec la plus sensible joie étoit le réveillon de la nuit de Noël. Comme il étoit tous les ans le même, on s'y attendoit, mais on se gardoit bien de paroître s'y être attendu: car tous les ans elle se flattoit que la surprise en seroit nouvelle, et c'étoit un plaisir qu'on avoit soin de lui laisser. Pendant qu'on étoit

Rien ne dure aussi long-temps qu'un procès; bien des gens le savent par expérience. Celui intenté contre Adèle reposoit sur des moyens si extraordinaires, qu'il étoit impossible d'en prévoir l'issue. Sa position d'ailleurs étoit fort désagréable. Devenue la femme du jour sans le vouloir, ne pouvant fuir la société sans paroître se condamner, n'osant s'y livrer dans la crainte d'affecter trop d'assurance; obligée

Necker, ayant donc appris que son ouvrage étoit changé, et qu'on mettoit aux prises l'autorité royale avec la liberté publique, crut devoir s'abstenir de paroître

Si vous eussiez eu autant d'envie de vous éclaircir des choses dont vous témoignez douter que j'en avois de vous ôter par mille véritables raisons toutes sortes de scrupules, vous n'eussiez pas entrepris un si long voyage, ou du moins eussiez-vous témoigné du chagrin de paroître si bonne amie. Je ne voudrois pas vous défendre d'avoir de la tendresse, mais je souhaiterois fort d'avoir quelque part

Viomade écoutoit cet homme extraordinaire, il s'étonnoit de ses discours; il étoit surpris qu'au fond des bois, il eût acquis une si profonde et si triste connoissance des hommes. Il réfléchissoit sur ce qu'il venoit d'entendre, lorsqu'un léger bruit fixa l'attention du Hun; il se leva et étendit les bras vers le petit monticule avec un mouvement passionné. Viomade jeta les yeux sur l'endroit d'où le bruit partoit; il distingua celui d'une marche rapide qui froissoit les feuilles desséchées, et se sentit l'ame bouleversée; cet instant alloit décider de son sort. Bientôt il voit paroître sur la hauteur un jeune homme d'une figure mâle et douce, ses cheveux blonds et bouclés flottent au gré des vents, son arc et ses flèches sont attachés sur ses épaules; il tient deux louveteaux qu'il vient de dérober

Mlle. de Sonsfeld n'a que cinq pieds; elle est extraordinairement replète et boite du pied gauche; elle avoit été une beauté parfaite dans sa jeunesse, mais la petite vérole lui avoit si fort grossi les traits, qu'elle ne pouvoit plus passer pour telle; cependant tout son visage est prévenant et ses yeux si spirituels, qu'on y est trompé; sa tête, trop grande pour son petit corps, la fait paroître naine, mais cependant sa figure n'est point frappante; elle a bonne grâce, des façons et des manières qui dénotent qu'elle a été dans le grand monde; son coeur est excellent, elle est douce et serviable, et en un mot, il n'y a rien

Un rayon d'espoir. Rien ne manqua au triomphe d'Adèle; il fut convenu dans toutes les sociétés que son père avoit refusé pour elle l'établissement le plus avantageux. La gloire du marquis de Farfalette étoit intéressée dans cette affaire, et cette gloire exigeoit qu'Adèle fût au désespoir de n'être pas son épouse. De son côté, M. de Miralbe le fils étoit trop ardent pour négliger une occasion de montrer son père sous un jour défavorable; j'appuyois aussi de toutes mes forces l'opinion qui lui étoit contraire: les gens qui, pour paroître importans, aiment

«Le danger, Sire, menace les travaux qui sont notre premier devoir, et qui n'auront un plein succès, une véritable permanence, qu'autant que les peuples les regarderont comme entièrement libres. Il est d'ailleurs une contagion dans les mouvemens passionnés. Nous ne sommes que des hommes: la défiance de nous-mêmes, la crainte de paroître foibles, peuvent nous entraîner au del