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Il frémit, non pour lui, je le répète; mais s'il meurt, le coup qui va l'atteindre va frapper Clémence, sa sensible amie; Clémence ne pourra supporter le jour; Rosange, Fritzierne, et le bon Valentin lui-même, tous ses amis vont le suivre au tombeau. Dieu, s'écrie-t-il, Dieu créateur de tout! m'as-tu donc destiné

Pars, va mériter la main de ton amante, ou t'en éloigner pour jamais. En quelque lieu que tu sois, j'aurai soin de ta fortune, et tu retrouveras toujours en moi ou un père, ou un bienfaiteur. Adieu. ALEXANDRE BOLOSQUI, baron de FRITZIERNE». Victor mouilla cette lettre de ses larmes, puis il y répondit en ces termes: *

»Que te dirai-je, mon fils, je fis long-temps de vaines perquisitions pour retrouver madame Germain, qui avait changé de nom et de climat: j'envoyai plusieurs de mes gens, avec son signalement, dans les différens états de l'Europe, tous revinrent sans me ramener cette femme, qui, seule, savait le secret de ta retraite. Ce ne fut que dix-huit ans après cette fatale séparation, et ces jours derniers, ainsi que tu le sais, que trois des miens rencontrèrent, presque au pied du château de Fritzierne, une femme qui ressemblait beaucoup, m'ont-ils dit depuis,

M. de Fritzierne s'oppose en vain

J'ai fait embaumer le corps du vénérable Fritzierne; et, je le répète, j'attends les ordres de son héritière, de sa fille infortunée. Valentin

M. de Fritzierne, en disant ces mots, se levait déj

Le vieillard lui tendit sa main, qu'elle couvrit de larmes et de baisers. Tous deux se séparèrent; et Fritzierne fut rejoindre ses enfans, qui, en blâmant, comme lui, la résistance de madame Wolf, lui promirent de partager les égards qu'il voulait avoir dorénavant pour cette femme intéressante. PROJETS MANQU

»Je te salue. »ROGER, chef des indépendans». Qu'on juge de la surprise de Fritzierne et de Victor,

Victor relit cette lettre, puis il appelle son domestique: Valentin, lui dit-il m'es-tu attaché? Ah, monsieur! Il faut que tu me rendes un grand service, mon cher Valentin. Tu vas tous les soirs prendre les ordres de M. de Fritzierne, avant qu'il se mette au lit. Oui, monsieur. Eh bien! mon ami, il faut ce soir, avant de sortir de chez lui, que tu jettes cette lettre sur sa table sans qu'il t'apperçoive. Cette lettre, monsieur? Oui, mon ami. Eh! que ne la lui remettez-vous vous-même? Je ne le puis. Vous ne le pouvez? J'entends, monsieur, j'entends; je sais tout. Eh! que sais-tu? Que vous voulez quitter cette maison; et qu'apparemment ce soir vous n'y serez plus. Eh! qui t'a dit?.... Clémence: oui, c'est Clémence elle-même qui m'a prévenu de vos desseins, mais avec une grace, une confiance, qui m'ont pénétré, moi. Comment, Clémence t'a dit?.... Oui, monsieur: que vous l'aimez, que vous n'êtes pas son frère; que dans la persuasion vous étiez de ne jamais l'épouser, vous vouliez partir, la quitter, et me quitter aussi, moi. Clémence t'a confié,

Cœurs vertueux, c'est ainsi que vous assujettissez les passions aux devoirs de la raison, aux loix de la délicatesse; c'est ainsi que vous savez éprouver, exprimer et sentir! Tous deux arrivent au château, ils apprennent avec surprise que M. de Fritzierne les a mandés pour une affaire importante.