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" Frappe-moi! mon fils, dit-elle, mords-moi, pauvre innocent! tu n'as rien fait de mal pour mériter de tant souffrir! Mords mon sein, cela te soulagera! mords, enfant, cela fait du bien!"

Ah! plutôt, je t'en supplie, si quelque pitié peut encore entrer dans ton coeur, frappe, frappe-moi, avant de me déshonorer. Non; c'est ton déshonneur qu'il faut

GRUMIO. Vous frapper ici, monsieur? Comment donc, monsieur? Qui suis-je, monsieur, pour oser vous frapper ici, monsieur? PETRUCHIO. Coquin, frappe-moi

La fortune, les honneurs, les plaisirs, c'est beau sans doute et cela rend la vie attrayante; mais quand il faut acheter ces divers biens au prix du bonheur de son enfant, une mère a raison de se dresser devant la volonté cruelle du maître, et de s'écrier: Frappe-moi, mais épargne l'innocente créature qui nous a voué ses plus pures affections....

Elle dit cela avec résignation, comme elle aurait dit: «Frappe-moiCe n'est qu'un mot, poursuivit hâtivement Maurice, trop lâche devant son désir pour refuser le sacrifice. Et nous oublierons après, n'est-ce pas? ce que je t'ai demandé et ce que tu m'as répondu. Tu me promets de l'oublier? Je te le promets.

Mais Kouckedaoui ne broncha point. Aucun de ses nerfs ne trembla, ses paupières ne vacillèrent pas. L'arme tomba de la main qui la tenait, et le Mic-Mac s'écria, en déchirant son vêtement: » Non, je ne tuerai pas un homme brave, mais je montrerai que mes gens sont des hommes aussi. Je ne serai pas surpassé en générosité. Frappe-moi toi-même, et sauve-toi.

Laurent, ivre, rendu furieux par les tableaux atroces que Thérèse étalait devant ses yeux, se précipitait sur elle, la renversait par terre et la serrait sous son genou, le poing haut. C'est cela, criait-elle, frappe-moi, tue-moi.... Jamais Camille n'a levé la main sur ma tête, mais toi, tu es un monstre!

PETRUCHIO. Vérone, je prends congé de toi pour quelque temps; je veux voir mes amis de Padoue: mais avant tout, Hortensio, le plus cher et le plus fidèle de mes amis. Eh! je crois que voici sa maison. Ici, drôle, allons, frappe, te dis-je. GRUMIO. Frapper, monsieur! qui frapperais-je? quelqu'un vous a-t-il offensé? PETRUCHIO. Allons, maraud, frappe-moi ici comme il faut, te dis-je.

«Eh bien, oui, lui dit-elle, je suis jalouse, et si tu le veux absolument, je suis pis que cela, je suis envieuse. Je ne puis voir ma gloire de dix années éclipsée en un instant par une puissance nouvelle qui s'élève et devant laquelle une foule oublieuse et cruelle m'immole sans ménagement et sans regret. Quand tu auras connu les transports du triomphe et les humiliations de la décadence, tu ne seras plus si exigeant et si austère envers toi-même que tu l'es aujourd'hui envers moi. Je suis encore puissante, dis-tu; comblée de vanités, de succès, de richesses, et d'espérances superbes, je vais voir de nouvelles contrées, subjuguer de nouveaux amants, charmer un peuple nouveau. Quand tout cela serait vrai, crois-tu que quelque chose au monde puisse me consoler d'avoir été abandonnée de tous mes amis, chassée de mon trône, et d'y voir monter devant moi une autre idole? Et cette honte, la première de ma vie, la seule dans toute ma carrière, elle m'est infligée sous tes yeux; que dis-je! elle m'est infligée par toi; elle est l'ouvrage de mon amant, du premier homme que j'aie aimé lâchement, éperdument! Tu dis encore que je suis fausse et méchante, que j'ai affecté devant toi une grandeur hypocrite, une générosité menteuse; c'est toi qui l'as voulu ainsi, Anzoleto. J'étais offensée, tu m'as prescrit de paraître tranquille, et je me suis tenue tranquille; j'étais méfiante, tu m'as commandé de te croire sincère, et j'ai cru en toi; j'avais la rage et la mort dans l'âme, tu m'as dit de sourire, et j'ai souri; j'étais furieuse et désespérée, tu m'as ordonné de garder le silence, et je me suis tue. Que pouvais-je faire de plus que de m'imposer un caractère qui n'était pas le mien, et de me parer d'un courage qui m'est impossible? Et quand ce courage m'abandonne, quand ce supplice devient intolérable, quand je deviens folle et que mes tortures devraient briser ton coeur, tu me foules aux pieds, et tu veux m'abandonner mourante dans la fange tu m'as plongée! Anzoleto, vous avez un coeur de bronze, et moi je suis aussi peu de chose que le sable des grèves qui se laisse tourmenter et emporter par le flot rongeur. Ah! gronde-moi, frappe-moi, outrage-moi, puisque c'est le besoin de ta force; mais plains-moi du moins au fond de ton âme; et