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Mis à jour: 2 juillet 2025


Henri II continua l'oeuvre de son père: il fit ajouter au pavillon du midi une aile dirigée vers la Seine (galerie d'Apollon), et dont Pierre Lescot fut encore l'architecte. A sa mort, le palais des Tournelles, qui était le séjour des rois de France depuis Charles VII, fut abandonné, et François II, Charles IX, Henri III habitèrent le Louvre. Charles IX acheva l'aile méridionale et la compléta par le pavillon dit de la Reine; il fit aussi commencer l'aile en retour sur le bord de la rivière jusqu'au pavillon des Campanilles: c'est le commencement de la galerie dit Louvre et l'oeuvre de Ducerceau. Le (p.261) 19 août 1572, en l'honneur du mariage de Henri de Navarre avec Marguerite de Valois, un grand tournoi fut exécuté dans la cour du Louvre, et, cinq jours après, Charles IX, sa mère, son frère et les Guise donnèrent dans ce palais le signal de la Saint-Barthélémy. «Les protestants, dit Mézeray, qui étaient logés dans le Louvre, ne furent pas épargnés; après qu'on les eut désarmés et chassés des chambres ils couchaient, on les égorgea tous, les uns après les autres, et on exposa leurs corps tout nus

Outre les hôtels Saint-Paul et des Tournelles, la rue Saint-Antoine renfermait de nombreux hôtels de seigneurs, dont quelques-uns existent encore: l'hôtel de Beauvais, oeuvre de Lepaute, se plaçait ordinairement la famille royale pour voir les entrées solennelles; l'hôtel de Sully, bâti par Ducerceau pour le ministre de Henri IV, etc. Elle renfermait aussi plusieurs monuments religieux que nous allons décrire et dont un seul existe encore: Le couvent-hospice du Petit-Saint-Antoine. Le moyen âge avait des maladies étranges et terribles, fléaux de Dieu sous lesquels des populations entières mouraient sans murmure, et que la charité cherchait

Les Tuileries. Vers le milieu du XIVe siècle, sur le terrain dit de la Sablonnière, s'élevaient trois grandes maisons se fabriquait la tuile. Pendant le XVe et le XVIe siècle, ces bâtiments furent remplacés par deux hôtels, appelés tous deux hôtels des Tuileries. Ce fut aussi le nom que Catherine de Médicis donna au palais qu'elle fit construire sur ce même terrain acheté par elle. Les architectes Philibert Delorme et Jean Brillant dirigeaient les travaux interrompus par un caprice de Catherine et repris plus tard par l'ordre de Henri IV, mais sans doute avec lenteur; car le monument ne s'acheva que sous Louis XIV, d'après les dessins de Ducerceau qui modifia pour une bonne partie les plans de ses prédécesseurs. On s'explique ainsi la diversité d'ornements et d'ordonnances dont se trouve composée, tant sur la façade du jardin que sur celle du Carrousel, la masse totale de l'édifice. De nouveaux travaux, ayant pour but d'atténuer les disparates qui choquaient dans les constructions et de mettre plus d'ensemble dans les parties, s'exécutèrent par l'ordre de Louis XIV, sous la direction des architectes Lerau et d'Orsay. Le palais fut dès lors,

[Note 123: Le collége de La Flèche, bâti sous Henri IV d'après les dons du monarque, étoit un des plus célèbres parmi ceux que les jésuites possédoient en France. Il étoit devenu bien vite florissant; les étrangers, jusqu'aux Indiens, Tartares et Chinois, y affluoient, et, vers le milieu du XVIIe siècle, il contenoit, sans compter ceux-ci, plus de 1,000 écoliers françois et 120 jésuites. Brumoy, Porée, Ducerceau, etc., y professèrent successivement. Or, les révérends Pères avoient coutume de faire,

L'hôtel Bretonvilliers, situé rue Bretonvilliers, 2, et quai de Béthune, dit autrefois quai des Balcons, avait été construit par Ducerceau pour Le Ragois de Bretonvilliers, président de la (p.012) Chambre des comptes. Sa position sur la Seine est telle que Tallemant des Réaux dit: «Après le sérail de Constantinople, c'est le bâtiment du monde le mieux situéIl avait été décoré par Vouet, et l'on y voyait des peintures de Mignard, de Poussin, de Bourdon, etc. Tout cela a entièrement disparu, ainsi que la plus grande partie de l'hôtel, qui, dès 1719, renferma les bureaux de la ferme générale, et, en 1793, devint le centre des manufactures d'armes établies

L'édifice, construit sur les dessins de Dominique de Cortone, assisté de Jean Asselin, maître des oeuvres de la ville, ne s'éleva que lentement: en 1550, il n'avait qu'un étage; interrompu pendant les guerres civiles, il fut repris en 1605 sous la direction de Ducerceau et par les soins de François Miron, prévôt des marchands; il ne fut achevé qu'en 1628. Il présentait une seule façade formée d'un corps de bâtiment avec deux pavillons et surmontée d'une campanille; au-dessus de la porte d'entrée était une statue de Henri IV, oeuvre remarquable de Pierre Biard. La cour, entourée de portiques, était décorée d'une statue de Louis XIV, chef-d'oeuvre de Coysevox. La principale salle était celle du Trône, qui servait pour les réceptions, les fêtes, les banquets, et qui était ornée de tableaux de Largillière, de Troy, de Porbus, représentant des cérémonies royales ou municipales. C'est, de tout l'hôtel, la pièce la plus féconde en souvenirs historiques; l

Ah! oui,...moyennant quatre sous par personne. Et puis, en passant...Un instant, d'Epernon, je n'ai pas joué. Et puis, en passant?... ? En passant, disais-tu? Oui...Je me suis arrêté en face de Nesle, pour y voir poser la première pierre d'un pont qu'on appellera le pont Neuf. C'est Ducerceau qui l'a entrepris...On dit que le roi va lui accorder des lettres de noblesse.

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