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C'est un triomphant portrait de Largillière. La dame galante, dans un corsage aux tons violets, affectionnés par le Titien, trône sur des ondoiements de satin saumoné. D'une main elle cueille un oeillet donné par le Régent, et qui serait, d'après une légende de famille, le prix de sa livraison. Dans le bas du tableau, un négrillon du Véronèse tend une corbeille de fleurs

Se «laisser aller», c'était, en ces jours d'austérité, de passion pour le style, tout ce qu'on pouvait faire en faveur de cette charmeuse, car Alfred Sensier est sévère, d'autre part, pour «Frago», pour Lebrun, Largillière, Rigaud eux-mêmes: l'art était mort depuis Raphaël. Et

«J'apprends que dans votre ouvrage sur la peinture, vous parlez de l'école française. Comme, d'après ce qui m'est rapporté de vos observations, je présume que vous n'avez aucune idée de cette école, je crois devoir vous donner quelques renseignemens qui peuvent vous être utiles. Je pense d'abord que vous n'attaquez pas les grands peintres qui ont vécu sous le règne de Louis XIV, tel que Lebrun, Le Sueur, Savonet, etc.; et pour le portrait, Rigaut, Mignard et Largillière. Pour ce qui concerne notre temps, vous auriez le plus grand tort si vous jugiez l'école française sur ce qu'elle était il y a trente ans. Depuis cette époque, elle a fait d'immenses progrès dans un genre tout contraire

C'est déplorable! Reprenons le quatuor et enchaînons, dit Largillière. Tout me seconde, Je l'ai prévu; Pauvre Joconde! Il est vaincu. Passez, monsieur Quatrebarbe. M. Gérard Quatrebarbe était le fils de l'architecte diocésain. On le recevait dans le monde depuis qu'il avait cassé les carreaux du bottier Meyer, présumé juif. Il avait une jolie voix. Mais il manquait ses entrées.

Mais la duchesse, prenant le verre que lui tendait le petit Bonmont: Laissez-moi boire mon cocktail. Lorsque ce fut fait, Largillière reprit: Allons, duchesse! Tout me seconde, Je l'ai prévu... Et les doigts de M. Germaine, sans or ni pierreries, hors une améthyste au pouce, descendirent de nouveau sur le clavier. Mais la duchesse ne chanta pas.

Sur les murailles des inscriptions rappellent que dans cette paroisse reposaient les corps de plusieurs hommes illustres dans les lettres, les sciences et les arts: Eustache Lesueur, B. Pascal, Racine et Tournefort. Des vitraux remarquables qui datent du XVIe siècle, et plusieurs beaux tableaux dont un signé Largillière, ornent l'église.

L'édifice, construit sur les dessins de Dominique de Cortone, assisté de Jean Asselin, maître des oeuvres de la ville, ne s'éleva que lentement: en 1550, il n'avait qu'un étage; interrompu pendant les guerres civiles, il fut repris en 1605 sous la direction de Ducerceau et par les soins de François Miron, prévôt des marchands; il ne fut achevé qu'en 1628. Il présentait une seule façade formée d'un corps de bâtiment avec deux pavillons et surmontée d'une campanille; au-dessus de la porte d'entrée était une statue de Henri IV, oeuvre remarquable de Pierre Biard. La cour, entourée de portiques, était décorée d'une statue de Louis XIV, chef-d'oeuvre de Coysevox. La principale salle était celle du Trône, qui servait pour les réceptions, les fêtes, les banquets, et qui était ornée de tableaux de Largillière, de Troy, de Porbus, représentant des cérémonies royales ou municipales. C'est, de tout l'hôtel, la pièce la plus féconde en souvenirs historiques; l