United States or Republic of the Congo ? Vote for the TOP Country of the Week !


Rue Saint-Paul, ainsi appelée d'une église de même nom. Cette église, d'abord chapelle d'un cimetière, devint paroisse en 1125 et fut rebâtie sous Charles V dans un style aussi lourd que massif. Elle renfermait des tableaux et des vitraux précieux, le mausolée de J. Hardouin Mansard, oeuvre de Coysevox, le tombeau de Jean Nicot, qui rapporta d'Amérique le tabac, celui du sculpteur Biard, et, dans son cimetière, ceux de François Mansard, du maréchal de Biron, qui avait été décapité

«J'ai souvent entendu comparer la peinture de M. Biard

L'édifice, construit sur les dessins de Dominique de Cortone, assisté de Jean Asselin, maître des oeuvres de la ville, ne s'éleva que lentement: en 1550, il n'avait qu'un étage; interrompu pendant les guerres civiles, il fut repris en 1605 sous la direction de Ducerceau et par les soins de François Miron, prévôt des marchands; il ne fut achevé qu'en 1628. Il présentait une seule façade formée d'un corps de bâtiment avec deux pavillons et surmontée d'une campanille; au-dessus de la porte d'entrée était une statue de Henri IV, oeuvre remarquable de Pierre Biard. La cour, entourée de portiques, était décorée d'une statue de Louis XIV, chef-d'oeuvre de Coysevox. La principale salle était celle du Trône, qui servait pour les réceptions, les fêtes, les banquets, et qui était ornée de tableaux de Largillière, de Troy, de Porbus, représentant des cérémonies royales ou municipales. C'est, de tout l'hôtel, la pièce la plus féconde en souvenirs historiques; l

«J'espère parler aujourd'hui de M. Biard pour la dernière fois de ma vie. Ce triste farceur, dont la popularité fut un moment si grande, perd décidément sa clientèle, et n'arrête plus personne devant ses toiles. Voil

Munich. Une brasserie dans un Parthénon de carton-pierre... Les fresques de Kaulbach sont bêtes comme une métaphore de la Révolution: c'est l'hydre du fédéralisme et les grenouilles du Marais, exécutés par un rapin chassé de l'atelier de M. Biard. A la Glyptothèque. Le faune Barberini. La plus admirable traduction, par le marbre et l'art statuaire, d'une humanité contemporaine des Dieux.

Et puis, toujours du Biard et du Dubufe. Dimanche prochain commencera le triomphe de ces deux peintres dominicaux «bien connus par la ville

Mais au moins, quelques romantiques savaient ce qu'ils faisaient. J'ai cité un petit article de M. Henri de la Madelène, concernant M. Signol. Voici un autre extrait non moins virulent et non moins juste du même auteur, sur M. Biard.

«M. Biard, au contraire, incarne en lui la plus lamentable déviation de l'esprit français; quand le bourgeois de Paris se met