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Danton se sentait vaincu, mais ne voulait pas se rendre. Il reprit: Marat parle très haut de dictature et d'unité, mais il n'a qu'une puissance, dissoudre. Robespierre, desserrant ses lèvres étroites, ajouta: Moi, je suis de l'avis d'Anacharsis Cloots; je dis: Ni Roland, ni Marat. Et moi, répondit Marat, je dis: Ni Danton, ni Robespierre.

«Je suis parti trop tôt de l'île d'Elbe; je croyais le Congrès dissous. Je n'aurais pas créer de Chambres; il m'aurait fallu me déclarer dictateur, ou former un Conseil de dictature sous la présidence de Carnot; mais on pouvait espérer que les alliés, me voyant appeler les Chambres, prendraient confiance en moi, et que les Chambres me donneraient des ressources qu'une dictature ne pouvait obtenir. Mais elles n'ont rien fait pour moi; elles m'ont insulté avant Waterloo, et, après, elles m'ont abandonné. De toutes façons, je n'aurais pas m'embarrasser d'une Constitution. Si j'avais été vainqueur, je me serais bien moqué des Chambres. J'ai eu tort, aussi, de me fâcher avec Talleyrand. Mais ces conversations-l

Dans ces nouvelles occurrences, nous n'avions que l'alternative de prolonger la dictature dont nous nous trouvons investi par les circonstances et par la confiance du peuple, d'abréger les formes que nous nous étions proposé de suivre pour la rédaction de l'acte constitutionnel. L'intérêt de la France nous a prescrit d'adopter ce second parti. Nous avons présenté

Nous voici donc livrés aux éventualités d'une dictature jusqu'ici indécise dans ses moyens d'action, mais qui peut devenir tyrannique et insupportable au gré des événements. Nous ne savons rien de ce que cette autorité sans consécration légale nous réserve.

Qui? moi? noir ou blanc? Ma foi non! La dictature est venue et tu as regardé passer, les bras croisés, la fortune comme un spectacle! Que t'importe

Note C33: (p. 114). «Telle était Rome avec ses dictateurs.» J.-J. Rousseau pense également que la «dictature» est quelquefois nécessaire dans un pays libre. «L'inflexibilité des lois, dit-il, qui les empêche de se plier aux événements peut, en certains cas, les rendre pernicieuses et causer par elles la perte de l'

«Mais, me diras-tu peut-être, je ne suis pas de ceux qui voudraient revenir avec la dictature et la suppression ou la restriction du suffrage universelPour ce qui te concerne, j'en suis persuadée; mais alors je te déclare que tu es impuissant, parce que tu es illogique. Cette nation-ci n'est pas républicaine, et, pour qu'elle le devînt, il faudrait la liberté de la propagande; plus que cette liberté, car elle ne sait pas lire et n'aime pas

C'est un beau jour pour la nation, c'est un beau jour pour la République française, que celui qui amène entre nous une explication fraternelle. S'il y a des coupables, s'il existe un homme pervers qui veuille dominer despotiquement les représentants du peuple, sa tête tombera aussitôt qu'il sera démasqué. On parle de dictature, de triumvirat. Cette imputation ne doit pas être une imputation vague et indéterminée; celui qui l'a faite doit la signer; je le ferai, moi, cette imputation dût-elle faire tomber la tête de mon meilleur ami. Ce n'est pas la députation de Paris prise collectivement qu'il faut inculper; je ne chercherai pas non plus

Il commença par grommeler des vocables tels que: dictature, réaction, République en péril... Ensuite, comme nul ne faisait cas de ses protestations, il tira de sa poche un journal antiboulangiste, l'étala devant lui et entama, d'une voix perçante, la lecture d'un article Joseph Reinach avait le toupet d'invoquer contre le général «les lois, les justes lois».

Tel est donc l'espace que nous avons parcouru depuis le 10 août jusqu'au 31 mai. C'est une longue lutte entre les deux systèmes sur l'emploi des moyens. Le danger toujours croissant a rendu la dispute toujours plus vive, plus envenimée, et la généreuse députation de la Gironde, épuisée Pour avoir voulu sauver septembre, pour avoir voulu empêcher le 21 janvier, le tribunal révolutionnaire et le comité de salut public, expire lorsque le danger plus grand a rendu la violence plus urgente et la modération moins admissible. Maintenant, toute légalité étant vaincue, toute réclamation étouffée avec la suspension des girondins, et le péril devenant plus effrayant que jamais par l'insurrection même qui s'efforcera de venger la Gironde, la violence va se déployer sans obstacle et sans mesure, et la terrible dictature du tribunal révolutionnaire et du comité de salut public va se compléter. Ici commencent des scènes plus grandes et plus horribles cent fois que toutes celles qui ont indigné les girondins. Pour eux leur histoire est finie; il ne reste plus