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Mis à jour: 17 juillet 2025
Les poètes descripteurs de la fin du XVIIIe siècle avaient, parmi leurs ridicules et leur médiocrité, un certain goût du pittoresque, inspiré de J-J. Rousseau et de Bernardin de Saint-Pierre, et ils ont eu ce mérite d'assouplir la versification et d'enrichir sensiblement le dictionnaire poétique. Tout n'est pas charade ni futile périphrase dans les poèmes du bon abbé Delille.
Delille n'a pas imité Legouvé, et, dans son poëme de la Pitié, il s'est abstenu de parler du verre de sang. Les poëtes se suivent et ne se ressemblent pas.
Ce qui caractérise la poésie du XVIIIe siècle, c'est l'esprit d'imitation. Ce siècle est romain par l'imitation. Il imite avec fureur, avec grâce, avec tendresse, avec ironie, avec bêtise; il imite avec conscience; il est chinois en même temps que romain. Il y a des modèles. Le mot est impératif. Il ne s'agit pas qu'un poète dise l'impression que lui fait la vie: il faut qu'il regarde Racine et qu'il escalade la montagne. Singulière psychologie! Le même philosophe qui ruine en politique l'idée de respect, la recrépit et la rebadigeonne en littérature. Il y a des critiques: pendant que Goethe écrit Werther, ils confrontent Gilbert avec Boileau. C'est un avilissement. Faut-il lui chercher une cause? Cela serait vain. Vouloir expliquer pourquoi il ne naquit aucun poète en France, que Delille ou Chénier, pendant cent ans, cela conduirait nécessairement
Vers ce temps, l'Académie française perdit deux de ses membres les plus distingués: le poète le Brun, qui a laissé de belles odes et la réputation d'un talent très poétique; M. Dureau de la Malle, traducteur estimé de Tacite, homme d'esprit, ami intime de l'abbé Delille. Celui-ci vivait paisiblement, jouissant d'une fortune médiocre, entouré d'amis, recherché de la société, et abandonné
« Diable, il y a de quoi hésiter. Figurez-vous qu'en ma qualité de directeur de la deuxième classe de l'Institut, lors de l'élection de M. Campenon, il faut, d'après l'usage antique et solennel, que je fasse l'éloge de son prédécesseur; et son prédécesseur était l'abbé Delille, grand poète assurément, que j'ai beaucoup connu et beaucoup aimé, mais dont la vie, toute composée de sacrifices
{p.159} L'abbé Delille, autre compatriote de Sidoine Apollinaire, du chancelier de l'Hospital, de La Fayette, de Thomas, de Chamfort, chassé du continent par le débordement des victoires républicaines, était venu aussi s'établir
Mais la Révolution vint; dix années, fin de l'époque, s'écoulèrent brusquement avec ce qu'elles promettaient, et abîmèrent les projets ou les hommes; les trois Hermès manquèrent: la poésie du XVIIIe siècle n'eut pas son Buffon. Delille ne fit que rimer gentiment les trois Règnes.
Pellisson ne gagna pas immédiatement sa cause près de Louis XIV; mais l'opinion publique se déclara en sa faveur plus vivement encore que pour Fouquet. Delille a exprimé la pensée des contemporains de Pellisson, lorsqu'il a dit: Aimer un malheureux, ce fut l
Tout dans le continent s'inclinait devant Napoléon, tout, excepté six poètes, messieurs, permettez-moi de le dire et d'en être fier dans cette enceinte, excepté six penseurs restés seuls debout dans l'univers agenouillé; et ces noms glorieux, j'ai hâte de les prononcer devant vous, les voici: DUCIS, DELILLE, Mme DE STAEL, BENJAMIN CONSTANT, CHATEAUBRIAND, LEMERCIER.
Delille est le metteur en vers par excellence. Tout ce qui pouvait passer en vers lui semblait bon
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