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Mis à jour: 20 juin 2025


M. Campenon venait de parler, et l'on applaudissait un discours qu'avaient fait valoir l'organe le plus agréable et une physionomie heureuse. Quand le silence se fut rétabli, moins quelques murmures de curiosité, Regnault s'exécuta avec un peu d'embarras d'abord, mais avec une sorte d'émotion honorable qui lui fit obtenir un plein succès. Son admirable expression de courtisan du malheur, en parlant de Delille qui n'avait jamais donné

Une séance de l'Académie. Présidence de Regnault de Saint-Jean-d'Angely. Réception de M. Campenon, remplaçant l'abbé Delille.

M. Campenon faisait partie de l'université; l'académie, pour le remplacer, a cherché ce que l'université pouvait lui offrir de plus distingué; son choix, monsieur, s'est naturellement fixé sur vous. Vos travaux littéraires sur l'Allemagne, vos recherches sur l'état de l'instruction intermédiaire dans ce grand pays, vous recommandaient hautement aux suffrages de l'académie. Déj

Un des caractères du talent de M. Campenon, c'est la présence de la femme dans toutes ses oeuvres. En 1810, il écrivait dans une lettre

«J'ai cru, dit Jacques Hardy, que c'était Mme Campenon, marchande limonadière, tenant le café de la Bonne-Foi, rue Saint-Jacques, et qui avait déposé en ma faveur dans l'enquête de mon adversaireEt il sort.

« Diable, il y a de quoi hésiter. Figurez-vous qu'en ma qualité de directeur de la deuxième classe de l'Institut, lors de l'élection de M. Campenon, il faut, d'après l'usage antique et solennel, que je fasse l'éloge de son prédécesseur; et son prédécesseur était l'abbé Delille, grand poète assurément, que j'ai beaucoup connu et beaucoup aimé, mais dont la vie, toute composée de sacrifices

Sa réputation modeste, et qui eût demandé pour s'établir un peu de silence, s'est trouvée comme interceptée dans les grands événements qui ont suivi. Au sortir de la Révolution, un homme de goût, un poëte gracieux, M. Campenon, a pieusement recueilli les Oeuvres complètes de l'oncle qui fute son premier maître et son ami. Passant

M. Campenon, en effet, avait une de ces natures d'esprit qui réclament le coup d'oeil du critique le plus exercé et le plus délicat. Ce travail d'analyse intelligente et attentive, vous me l'avez rendu facile, monsieur, en le faisant vous-même, et, après votre excellent discours, il me reste peu de chose

La poésie, constamment élégante, ne manqua pas toujours de charme ni de grandeur. Si Lebrun avait déposé sa lyre, Delille faisait admirer encore sa brillante fécondité. Ses succès et l'esprit du temps avaient encouragé la traduction en vers et la poésie didactique. Dans le premier de ces deux genres, il faut citer d'abord le traducteur d'Ovide et celui d'Anacréon, Saint-Ange et M. de Saint-Victor; après eux, Daru, ingénieux interprète d'Horace, M. Tissot, traducteur des Bucoliques, et M. Baour-Lormian, dont le vers moelleux et plein de mélodie rendit quelquefois avec bonheur l'expressive musique du Tasse. La poésie didactique s'honore d'Esménard, auteur du poème de la Navigation; de M. Michaud, qui chanta le Printemps d'un proscrit; de M. de Saint-Victor, dont les deux poèmes, l'Espérance et le Voyage du poète, renferment quelques-uns des plus beaux vers du siècle; de Chênedollé, qui trouva, pour célébrer le Génie de l'homme, des accents pleins de grandeur; de Legouvé, dont le poème sur le Mérite des femmes est resté tout entier dans tant de mémoires; de Millevoye, qui peignit avec bonheur l'amour maternel; de M. de Frénilly, auteur de quelques satires les bons vers sont en nombre; de Parseval Grandmaison, habile versificateur, exerçant alors dans des compositions de peu d'étendue un talent qu'il réservait aux hasards de la grande épopée; de M. Soumet, qui n'était pas encore l'auteur de Clytemnestre et de ce grand poème il célèbre avec autant de magnificence que de témérité la réconciliation de l'Antéchrist et le rachat de l'enfer; de M. Campenon, qui, après avoir décrit la Maison des champs, tenta avec succès l'épopée domestique dans son Enfant prodigue; de M. Berchoux, auteur spirituel et gai de la Gastronomie. Les concours académiques avaient créé une poésie qu'

Qu'avez-vous donc, aujourd'hui? lui demanda le colonel. Vous êtes bien féroceEt le sous-préfet répondit tranquillement, en s'en allant: «Tiens! pourquoi voulez-vous que je sois gai!... J'ai lu ce matin, au Moniteur, la nomination de cet imbécile de Campenon

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