United States or Fiji ? Vote for the TOP Country of the Week !


Et, d'abord, rassurez-vous: ce n'est ni Esménard, ni Luce de Lancival, ni Baour-Lormian. Et ce n'est pas non plus Saint-Marc Girardin, comme le voulait d'abord un de mes correspondants, qui s'est ravisé ensuite, ayant fait réflexion que ledit Saint-Marc n'aurait eu que sept ans au moment de cette rencontre. Un autre m'écrit: «... Ce nom, que Marceline Desbordes-Valmore voile de cette indication,

Voici comment il le citait: «Prince, la guerre a beaucoup d'attraits pour les grands coeursLe Roi laissa percer un sourire de satisfaction, et M. Baour-Lormian eut un succès de tragédie auquel il n'était pas habitué.

La poésie, constamment élégante, ne manqua pas toujours de charme ni de grandeur. Si Lebrun avait déposé sa lyre, Delille faisait admirer encore sa brillante fécondité. Ses succès et l'esprit du temps avaient encouragé la traduction en vers et la poésie didactique. Dans le premier de ces deux genres, il faut citer d'abord le traducteur d'Ovide et celui d'Anacréon, Saint-Ange et M. de Saint-Victor; après eux, Daru, ingénieux interprète d'Horace, M. Tissot, traducteur des Bucoliques, et M. Baour-Lormian, dont le vers moelleux et plein de mélodie rendit quelquefois avec bonheur l'expressive musique du Tasse. La poésie didactique s'honore d'Esménard, auteur du poème de la Navigation; de M. Michaud, qui chanta le Printemps d'un proscrit; de M. de Saint-Victor, dont les deux poèmes, l'Espérance et le Voyage du poète, renferment quelques-uns des plus beaux vers du siècle; de Chênedollé, qui trouva, pour célébrer le Génie de l'homme, des accents pleins de grandeur; de Legouvé, dont le poème sur le Mérite des femmes est resté tout entier dans tant de mémoires; de Millevoye, qui peignit avec bonheur l'amour maternel; de M. de Frénilly, auteur de quelques satires les bons vers sont en nombre; de Parseval Grandmaison, habile versificateur, exerçant alors dans des compositions de peu d'étendue un talent qu'il réservait aux hasards de la grande épopée; de M. Soumet, qui n'était pas encore l'auteur de Clytemnestre et de ce grand poème il célèbre avec autant de magnificence que de témérité la réconciliation de l'Antéchrist et le rachat de l'enfer; de M. Campenon, qui, après avoir décrit la Maison des champs, tenta avec succès l'épopée domestique dans son Enfant prodigue; de M. Berchoux, auteur spirituel et gai de la Gastronomie. Les concours académiques avaient créé une poésie qu'

À la mort de dom Ferlus, le collège passa aux mains de Raymond Ferlus, homme peu capable, frère du précédent, ancien Oratorien marié, mauvais poète et connu seulement par la guerre de plume qu'il a longtemps soutenue contre M. Baour-Lormian. Le collège allait en déclinant, lorsque la Restauration de 1814 ramena les Jésuites. Ceux-ci voulurent alors se venger des Bénédictins, en abattant l'édifice qu'ils avaient établi sur les ruines de leur Ordre. L'Université, dirigée par l'abbé Frayssinous, prit parti pour les Jésuites. M. Raymond Ferlus céda alors le collège

Or, nous sommes en 1809. Mon Dieu, mon Dieu, si c'était Baour-Lormian, ou Esménard, ou Luce de Lancival? Ou bien, puisque M. Lacaussade nous parle d'un rimeur «versé dans l'art d'Ovide», n'y eut-il pas,

Le culte de «l’Homère celtique» était entièrement établi quand Letourneur donna sa traduction des «poésies galliques d'Ossian, fils de Fingal» , traduction qui eut un succès prodigieux; il ne sera pas affaibli vingt ans plus tard, quand paraîtra celle de Baour-Lormian.

Le souvenir de cette soirée m'est resté fort présent; le cercle était nombreux: Mathieu de Montmorency, la maréchale Moreau, le prince Tufiakin, la reine de Suède, M. de Catellan, M. de Forbin, Parseval-Grandmaison , Baour-Lormian , MM. Ampère, de Gérando, Ballanche, Gérard, se trouvaient avec beaucoup d'autres chez Mme Récamier.