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Daunou était oratorien, député du Pas-de-Calais, homme de bonnes moeurs, bon écrivain: il avait rédigé la constitution de l'an III, il fut le rédacteur de celle de l'an VIII: il a été archiviste impérial. Jacqueminot était de Nancy, il est mort sénateur. Lebrun fut troisième consul. Regnier devint grand-juge et duc de Massa. Les commissions législatives intermédiaires délibéraient en secret.

M. Mignet, secrétaire perpétuel de l'Académie, a donné lecture d'une notice sur la vie et les travaux de M. Daunou.

Quand elle eut fini de s'éponger les yeux, la jeune femme avait disparu. Quelques mois plus tard, madame Varennes, essayant une paire de gants dans un magasin, rue Daunou, fut servie par une personne qu'elle n'avait pas coutume de voir, et lui demanda: Vous êtes nouvelle, mademoiselle? Oui, madame, je vendais auparavant dans le voisinage, mais j'ai été malade et j'ai perdu ma place.

Les Notices proprement dites sont consacrées aux huit académiciens dont les noms suivent: Sieyès, Roederer, Livingston, Talleyrand, Broussais, Merlin, Tracy et Daunou. En retraçant la vie et en apprenant les travaux de ces hommes considérables dans la politique, la science, les lettres, M. Mignet a eu l'occasion de passer en revue la Révolution et ses crises, l'Empire et ses établissements, la Restauration et ses luttes, de rattacher les événements publics

Les Du Puy, les Marca de cette seconde époque (je parle seulement de la science), furent deux députés de la Convention, MM. Camus et Daunou. M. Camus, gallican comme son prédécesseur Du Puy, servit la république avec la même passion que Du Puy la monarchie. M. Daunou, successeur de M. Camus, fut,

La commission législative, intermédiaire des cinq-cents, fut successivement présidée par Lucien, Boulay de la Meurthe, Daunou, Jacqueminot; celle des anciens, par Lemercier, Lebrun, Regnier. Boulay fut depuis ministre d'état, président de la section de législation au conseil d'état.

Le 1er janvier 1800, le Sénat, le Corps Législatif, le Tribunat s'assemblèrent. Le Sénat élut M. Sieyès pour président, le Corps Législatif élut M. Perrin des Vosges, le Tribunat, M. Daunou. De nombreux projets de lois furent immédiatement présentés au Corps Législatif.

Daunou se vengeait de sa défaite par des épigrammes, pauvre vengeance! Si quelqu'un vantait devant lui la grandeur de Napoléon, il ripostait sèchement: «C'était un homme qui ne savait ni le français ni l'italienPendant tout l'Empire, insensible

A cette époque l'attention du gouvernement vint s'absorber dans les travaux préparatoires des deux commissions législatives intermédiaires. Celle des Cinq cents était conduite par Lucien, Boulay, Jacqueminot et Daunou; celle des Anciens l'était par Lemercier, Lebrun et Régnier. L'homme le plus fort était sans contredit Lebrun; ses avis, Bonaparte les réclamait et les recevait avec déférence. Il s'agissait de discuter en grande conférence le nouveau projet d'organisation sociale que Sieyes désirait présenter pour remplacer la constitution de l'an III, dont il ambitionnait de faire les funérailles. Sieyes, dont l'arrière-pensée était connue de Bonaparte, affectait un grand mystère; il disait qu'il n'avait rien de prêt; qu'il n'avait pas le temps de mettre ses papiers en ordre. Il jouait le silence, en cela semblable

D'abord, l'éclat des cours de Villemain, de Cousin et de Guizot a pour nous effacé le souvenir de leurs collègues, et nous croirions volontiers qu'eux seuls ils attirèrent la foule. Or, sans rappeler l'Athénée dont nous venons d'écrire l'histoire, dès les dernières années du premier Empire plusieurs professeurs de la Faculté des Lettres et du Collège de France eurent un nombre considérable d'auditeurs. Ce n'était pas, paraît-il, le cas de Royer-Collard, mais Laromiguière, mais Daunou, mais Andrieux, mais Charles Lacretelle s'adressaient