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Mis à jour: 4 mai 2025


Je me suis souvent étonné, en constatant le chiffre d'éditions atteint par le Roman comique de Scarron, de n'en trouver que trois du Roman bourgeois. Non pas qu'il soit jamais entré dans ma pensée d'établir un parallèle entre les deux livres. Le roman de Scarron, chef-d'oeuvre de verve imaginative, d'invention et de fantaisie, appartient excellemment

«Diriez-vous bien cependant que peu d'ouvrages ont eu autant d'éditions que cette misérable Justine? Que penser d'un temps il s'est trouvé un écrivain pour composer un tel roman, un libraire pour le débiter et un public pour l'acheter

Adam de Michaelibus, 1472, in-fol. Cependant l'autorité restait muette: vingt-cinq ou vingt-six papes se succédèrent depuis la première publication de ce livre, sans qu'aucun d'eux en défendit l'impression ni la lecture; mais d'éditions en éditions, il n'était presque plus reconnaissable. Malgré les soins de quelques éditeurs plus éclairés ou plus soigneux , la corruption du texte paraissait sans remède: les Juntes , les Aldes eux-mêmes firent mieux, mais ne firent point encore assez bien. Quelques jeunes lettrés toscans, honteux de laisser en cet état l'ouvrage en prose qui honorait le plus leur langue, se réunirent, rassemblèrent les éditions les moins incorrectes, recherchèrent les meilleurs manuscrits, et produisirent, avec le plus grand succès, la fameuse édition donnée par les héritiers des Juntes, en 1527. Mais pendant le reste de ce siècle, tous les éditeurs ne la prirent pas pour modèle: il y en eut même de fort savants qui prétendirent corriger le texte

Ce jugement, quoique ratifié par la postérité qui a délaissé complètement le livre de Corneille dont il s'était fait naguère tant d'éditions, ce jugement me paraît très-discutable et la traduction de Corneille se rapproche, beaucoup plus que Fontenelle ne semble le croire, des mérites de l'original, outre qu'elle a celui d'une grande fidélité surtout pour une interprétation en vers. Elle n'est point, selon nous, indigne du grand poète comme le pensent trop de gens qui ne la connaissent que par ouï-dire, et ne manque ni de simplicité ni d'onction. Prenons au hasard quelques passages dans les premiers chapitres: Vanité d'entasser richesses sur richesses; Vanité de languir dans la soif des honneurs; Vanité de choisir pour souverains bonheurs De la chair et des sens les damnables caresses; Vanité d'aspirer

Le 1er décembre 1851, nous nous couchions, mon frère et moi, dans le bienheureux état d'esprit de jeunes auteurs attendant, pour le jour suivant, l'apparition de leur premier volume aux étalages des libraires, et même assez avant dans la matinée du lendemain, nous rêvions d'éditions, d'éditions sans nombre... quand, claquant les portes, entrait bruyamment dans ma chambre le cousin Blamont, un ci-devant garde du corps, devenu un conservateur poivre et sel, asthmatique et rageur.

Ce bon et savant homme veut qu'on en excepte la Somme théologique de saint Antonin, archevêque de Florence, qui a eu un grand nombre d'éditions, et qui en eut même encore deux dans le dernier siècle; on y trouve pourtant, de l'aveu de Tiraboschi lui-même , quelques opinions que les théologiens, mieux éclairés, ont ensuite cessé de soutenir; le plus sûr est donc de ne rien excepter, si ce n'est cependant un travail, non sur la théologie, mais sur un livre qui est la base de cette science, et dont on ne peut disconvenir qu'elle ne s'écarte quelquefois, c'est la traduction italienne de la Bible par Malerbi. Cet auteur était vénitien et de l'ordre des Camaldules, il n'entra qu'

Manni, Veglie piacevoli, t. Son métier ne l'empêcha point d'être l'ami de plusieurs artistes, gens de lettres et savants distingués de son temps; le grand nombre d'éditions qui se sont faites de ses poésies bizarres, prouve celui de ses admirateurs. Des auteurs d'un caractère grave en ont fait les plus grands éloges ; d'autres les ont mises au rang des folies les plus insipides. «Il me paraît, dit Tiraboschi , que ceux qui l'ont attaqué et ceux qui l'ont défendu ont également perdu leur temps, mais plus encore ceux qui l'ont commentéPlusieurs se sont donné cette peine, et entre autres Doni, qui, selon Apostola Zeno, aurait encore plus besoin d'être expliqué que le poëte qu'il explique. Il y a, en effet, de quoi lasser la patience la plus déterminée dans la lecture du texte et du commentaire. L'un est un tissu de proverbes, de mots populaires, de ce que les Florentins appellent riboboli, espèces de quolibets qui n'ont de sel que pour eux, et dont il est le plus souvent impossible d'apercevoir la liaison, l'application ou le sens; l'autre, tantôt est aussi décousu, aussi proverbial et aussi énigmatique que le texte; tantôt s'évertue

La profondeur de la pensée, le sentiment artistique et l'imagination poétique personnelle font défaut dans cette œuvre, qui n'est en somme qu'une paraphrase oratoire du récit biblique. Les mêmes défauts se retrouvent, d'ailleurs, dans toutes les poésies de Wessely. Mais, en revanche, il possède un style oratoire d'une allure remarquable, et il écrit en un hébreu élégant et châtié. Cette correction du style très travaillé et cette absence même de tempérament poétique font de lui le Malherbe de la poésie hébraïque moderne. L'admiration professée pour le poète par ses contemporains fut très grande, et le grand nombre d'éditions qu'eut son poème, devenu un livre populaire estimé par les orthodoxes mêmes, témoignent de l'influence que le poète a exercée sur ses coreligionnaires et de l'importance croissante de la langue hébraïque. Wessely a aussi écrit plusieurs ouvrages importants sur la philologie juive. Il faut regretter que le style diffus et par trop prolixe de sa prose ait empêché d'apprécier la valeur scientifique de ces écrits. Ami et admirateur de Mendelssohn, il participa

Le titre de l'ouvrage vous est donc expliqué; il ne s'agit nullement de l'enchantement féerique d'un pauvre capucin!!! L'année 1891 fut marquée par un événement qui devait avoir sur ma vie une profonde répercussion. Au mois de mai de cette année, la maison d'éditions Hartmann cessa d'exister.

La bibliothèque est fort belle; elle contient, m'a-t-on dit, trente mille volumes, beaucoup d'éditions très rares et des manuscrits. Le théâtre rappelle les amphithéâtres des anciens. Les remparts sont la promenade habituelle; mais les campagnes qui bordent les grands chemins sont charmantes, riches et bien cultivées.

Mot du Jour

cuthbert

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