United States or Latvia ? Vote for the TOP Country of the Week !


Quelques siècles après, la famille des Médicis fit apposer sur la tour qui fait partie de cette maison, ses propres armes, et y fit sculpter cette inscription: Has olim exiguas coluit Boccatius œdes Nomine qui terras occupat, astra, polum. Cette maison a passé depuis dans la famille Ridolfi. Manni en donne le dessin, ub sup., p.

[Note 25: Il lui fallut pour cela des dispenses du pape, parce qu'il était fils naturel. Manni nous apprend (Istoria del Decamerone di Giov. Boccac., Florence, 1742, in-4°., p. 14), que Joseph Marie Suarès, camérier secret du pape Urbain VIII, et évêque de Vaison, faisant des recherches dans les archives d'Avignon, vers le milieu du seizième siècle, y trouva ces lettres de dispense, qui ne laissent aucun doute sur l'illégitimité de la naissance de Boccace. M. Baldelli a voulu se procurer une copie de ces lettres; il a écrit,

[Note 117: Le Grand d'Aussy ne fait aucune difficulté de dire (Fabliaux, t. I, p. 269), que, «selon le Duchat, dans ses notes sur Rabelais, Griselidis était tirée d'un vieux manuscrit, autrefois de la bibliothèque de M. Foucault, intitulé le Parement des Dames, et que c'est d'après ce témoignage sans doute, que Manni, dans son Illustratione del Boccaccio, en a restitué l'honneur aux FrançaisOr, Manni ne fait point cette restitution, et ne cite point le Duchat. Il dit (Istor. del Decamerone, p. 603): «Le fait a été regardé comme véritable par un auteur qui a observé que cette Nouvelle est prise d'un ancien manuscrit intitulé le Parement des Dames, de la bibliothèque de M. Foucault, et que Griselidis vivait en 1025et il cite en note, Bouchet, Annal. d'Aquitaine, l. III. Le Grand d'Aussy dit encore: «Philippe Foresti, historiographe italien, donne aussi cette histoire comme véritableC'est d'après Manni qu'il le dit; mais sait-on ce que dit Manni? le voici: «Cette histoire est rapportée comme véritable par un historiographe de profession, par le Père Philippe Foresti de Bergame, qui, dans son Supplément des Chroniques, s'exprime ainsi: «Ce trait de patience étant digne de servir d'exemple, comme je le trouve écrit dans François Pétrarque, je me suis déterminé

[Note 128: Cet ouvrage est encore inédit. Manni en avait parlé, Hist. du Décamér., pag. 432; il en avait même inséré deux leçons, pag. 433

Manni, Veglie piacevoli, t. Son métier ne l'empêcha point d'être l'ami de plusieurs artistes, gens de lettres et savants distingués de son temps; le grand nombre d'éditions qui se sont faites de ses poésies bizarres, prouve celui de ses admirateurs. Des auteurs d'un caractère grave en ont fait les plus grands éloges ; d'autres les ont mises au rang des folies les plus insipides. «Il me paraît, dit Tiraboschi , que ceux qui l'ont attaqué et ceux qui l'ont défendu ont également perdu leur temps, mais plus encore ceux qui l'ont commentéPlusieurs se sont donné cette peine, et entre autres Doni, qui, selon Apostola Zeno, aurait encore plus besoin d'être expliqué que le poëte qu'il explique. Il y a, en effet, de quoi lasser la patience la plus déterminée dans la lecture du texte et du commentaire. L'un est un tissu de proverbes, de mots populaires, de ce que les Florentins appellent riboboli, espèces de quolibets qui n'ont de sel que pour eux, et dont il est le plus souvent impossible d'apercevoir la liaison, l'application ou le sens; l'autre, tantôt est aussi décousu, aussi proverbial et aussi énigmatique que le texte; tantôt s'évertue

Cette dernière édition fut donnée par Manni,

[Note 136: Ce sont deux de ces trois leçons que Manni a publiées, et qui remplissent vingt grandes pages in-4°. (433

Camaldul, p. 194; Manni. Sigili, t. [Note 172: Manni, loc. cit., et Mazzuchelli, notes sur Philippe Villani, disent que quelques-uns des ouvrages de Paul ont été imprimés