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Mis à jour: 16 juillet 2025
J'ay dit qu'il n'y a celle au monde Qui tant me plaise que tu fais Je le dy pour la fois seconde Ainsi que j'ay dy une fois Tant chierement je voy tes fais Que cueur voulenté et couraige Et tous mes espris sont refais Quant je voy ton biau personnaige Sed loquor inde casum tua mens puerilis et etas. Quid nocet aut prodest noscere nescit adhuc
Puis chantoient chancons de pleur, Sans musicque, ne accordance; D'ennuy, comme ravy en trance, M'endormy lors, pour le meilleur. Dedens la, etc. Dedens la maison de douleur, Où n'a leesse, ne musique, Mon las cueur gist merencolique, Malade ou piteux lit de pleur. Dieu! n'est ce pas grant maleur? Il est pis que paralitique. Dedens la, etc. Où n'a, etc.
En la nef de bonne nouvelle Espoir a chargié Reconfort, Pour l'amener de par la belle Vers mon cueur qui l'ayme si fort. A joye puist venir au port De Desir, et pour tost passer La mer, de fortune trouver Ung plaisant vent venant de France, Où est
Et reprendray hors de ses mains mon cueur, Que j'engagay par obligacion, Pour plus seurté d'estre son serviteur, Sans faintise, ou excusacion; Et puis, apres recommandacion, Je delairay,
Je vous arreste, de main mise, Mes yeulx, emprisonnés serez, Plus mon cueur ne gouvernerez, Desormais je vous en avise; Trop avez fait
Cueur, que fais tu? revenge toy De Soussy et Merencolie; C'est deshonneur et villenie, De laschement se tenir coy. Je tarderay, quant est
Amour, ne prenez desplaisir S'ay dit le mal que fault souffrir, Demourant en vostre servaige; On le voit souvent avenir, Aussi bien au fol comme au saige. Comment se peut ung povre cueur deffendre, Quand deux beaulx yeulx le viennent assaillir; Le cueur est seul, desarmé, nu et tendre, Et les yeulx sont bien armez de plaisirs; Contre tous deux ne pourroit pié tenir.
Qui aujourd'uy regne au monde en jeunesse Pense en son cueur que sa vie est petite Et que ces deux maladie et viellesse Pour le mener droit a la mort subite Le suivent près et selon son merite Aura après joie ou dueil sans termine Pourtant congneu que tout ainsi se fine Et sommes cy de perdre en adventure Vivons en dieu si bien qu'après mort rendre Nous nous puissons des cieulx a l'ouverture Ou chacun peut sans riens mettre tout prendre
Fresche memoire me disoit Qu'a dieu je me recommandasse Chascun ne fait pas ce qu'il doit Car qui sent le cueur en destroit La reigle de raison tout passe Sy me mys en renc & en place Pour l'assault d'accident souffrir Ou debile s'il veult venir
De cueur, de corps et de puissance, Vous mercie tres humblement De vostre bonne souvenance, Qu'avez de moi soingneusement; Or povez faire entierement De moy, en tout bien et honneur, Comme vostre cueur le propose, Et de mon vouloir soyez seur, Quoy que nul dye, ne deppose.
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