Vietnam or Thailand ? Vote for the TOP Country of the Week !
Mis à jour: 28 mai 2025
Note 595: Je remarque encore ici la concision de notre chroniqueur, quand il s'agit de l'oriflamme. Le passage de Nangis que Du Cange n'a pas cité dans sa dix-huitième dissertation sur Joinville est cependant fort curieux, surtout dans le texte françois qui, comme on le croit, est également de Nangis. Voici d'abord le latin: «Itaque martyros... devotissimè... interpellans, vexillum de altario S. Dyonisii, ad quod comites Vulcassini spectare dignoscetur» (ces termes sont précisément ceux de la lettre patente de Louis-le-Gros, en 1124) «quem etiam comitatum rex Franciæ debet tenere de dictâ ecclesiâ in feodum, morem antiquum antecessorum suorum servare volens, signiferi jure, sicut comites Vulcassini soliti erant suscipere, suscepit.» Ce passage prouve seulement que les comtes du Vexin étoient les anciens porte-oriflammes, et que le roi, en devenant comte du Vexin, n'avoit pas répudié le service de ses prédécesseurs. Mais le texte françois va nous prouver, ou je me trompe fort, que cet oriflamme n'étoit pas la bannière particulière de l'abbaye, mais bien celle de la France. Ecoutons: «Et prist... sus l'autel l'enseigne Saint-Denis, laquelle apartient au comte de Vesquessin, et laquele conté li rois de France doit tenir en fief de l'églyse Saint-Denis, aussi come li conte de Vesquessin souloient faire, qui portoient anciennement la bannière aus rois de France, pour la raison de leur fiè.» Est-ce clair, et contestera-t-on avec Du Cange le sens de la charte du roy Robert? dira-t-on encore en dépit du more antecessorum de Louis-le-Gros, que l'oriflamme ne parut dans les armées du roi de France qu'
Mot du Jour
D'autres à la Recherche