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Mis à jour: 1 juin 2025
J'ai largement loué M. Brunetière, et de grand coeur. Je puis faire maintenant quelques modestes réserves d'une âme plus tranquille.
M. Brunetière n'en est pas moins éminemment grincheux. Il me semble qu'il doit le savoir et je suis sûr qu'il ne lui déplaît pas de se l'entendre dire. Il ne lui suffit pas d'avoir raison: il a raison avec humeur et il n'est pas fâché d'être désagréable en pensant bien. Il y a de l'Alceste chez lui. Il est certain qu'il a maltraité M. Zola beaucoup plus que ne l'exigeaient la justice et le bon goût. Il a montré une extrême dureté contre MM. de Goncourt, leur portant même gratuitement des coups détournés quand ils n'étaient pas en cause. L
En somme, antique et même préhistorique par ses origines, dont le poète conserve soigneusement les traces; grecque par la simplicité, la netteté, l'eurythmie; moderne par la connaissance et l'expression totale des «passions de l'amour», Andromaque est la première de nos tragédies «où nous nous retrouvions tout entiers» (Brunetière), et avec notre âme d'aujourd'hui, et avec nos âmes héritées, celles des ancêtres de notre race. Ah! le pur chef-d'œuvre que cette tragédie, que ce chaste drame d'héroïque piété conjugale et maternelle, entrelacé
Je ne voudrais pas commettre gratuitement une impertinence facile et, si je comparais Madame Bovary et Athalie par exemple, ce ne serait point pour m'amuser, mais pour mieux dégager encore le principe des jugements de M. Brunetière. Je suppose qu'Athalie et Madame Bovary sont, dans des genres très divers et tout compensé, deux oeuvres de perfection égale. Il est clair que M. Brunetière n'en mettra pas moins la tragédie de Racine fort au-dessus du roman de Flaubert. Je demande ingénument pourquoi. Car enfin je vois bien que le style de Racine est plus noble, plus abstrait, plus majestueux; mais celui de Flaubert est assurément plus coloré et plus plastique. Les deux oeuvres sont peut-être aussi solidement composées l'une que l'autre et, si la grandeur et l'extrême simplification ont leur prix, le détail multiple et vivant a le sien. L'âme d'Emma n'est point celle de Joad; mais elle est tout aussi profondément étudiée. La mort d'Emma donne bien une émotion aussi forte que la mort d'Athalie. Les effets ne sont pas les mêmes dans la tragédie et le roman, les conditions mêmes et les conventions des deux genres étant différentes; mais ces effets sont peut-être équivalents. Je ne parle point de l'impression dernière et totale que laissent les deux oeuvres, de leur retentissement dans la conscience, dans l'imagination, dans l'intelligence: je paraîtrais trop prévenu. Qu'est-ce donc qui fait quand même, pour M. Brunetière, la supériorité d'Athalie? Il reste que ce soit la plus haute qualité intellectuelle, morale et sociale des personnages, et la plus grande dignité de l'action, c'est-
M. Brunetière, après avoir cité ces lignes, remarque tout de suite «qu'on ne peut affirmer avec plus d'assurance que rien n'est assuré». Je pourrais peut-être lui répondre qu'il n'y a aucune contradiction, comme aucune nouveauté
Victor Hugo et ses amis furent vengés de Dupuis et Cotonet par Musset lui-même. Il avait pu se dépêtrer des formules de la jeune école; il n'en avait pas moins le romantisme dans les moelles. L'âme des temps nouveaux était en lui, et il ne dépendait pas de sa volonté de la chasser, car le mouvement de 1830 avait apporté autre chose, de bien plus important et plus tenace, qu'une forme littéraire. Ainsi que l'a dit excellemment M. Brunetière , ce qu'il y avait de plus original, de propre et de particulier dans le romantisme, c'était une «combinaison de la liberté ou de la souveraineté de l'imagination avec l'expansion de la personnalité du poète». En d'autres termes,
M. Brunetière est un esprit très libre en dehors des cas où ses doctrines essentielles sont directement intéressées. Il n'est point dupe des mots, ni des hommes, ni des réputations, ni des modes; en tout il cherche
-La Revue des Deux Mondes, ces temps-ci, a déclaré par la voix de M. de Brunetière, qu'il y avait plus de vérité, d'observation, dans un roman de Gaboriau ou de Ponson du Terrail, que dans tous les romans de mon frère et de moi. C'est peut-être excessif.
À l'occasion du Disciple, M. Brunetière s'étant efforcé de démontrer dans la Revue des Deux Mondes que les philosophes et les savants sont responsables, devant la morale, des conséquences de leurs doctrines et que toute physique, comme toute métaphysique, cesse d'être innocente quand elle ne s'accorde pas avec l'ordre social. La Revue rose s'alarma, non sans quelque raison,
La causerie du Grenier est aujourd'hui sur le Supplément littéraire du Figaro, tripoté par Bonnetain et Gustave Geffroy. On parle de cet Almanach de Bottin, où passent les deux critiques fraîchement décorés, Brunetière et Lemaître.
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