Vietnam or Thailand ? Vote for the TOP Country of the Week !

Mis à jour: 1 juin 2025


La logique de M. Brunetière est ardemment combative. Il parle toujours contre quelqu'un. Il a la démonstration menaçante. Au moment il nous écrase, il nous avertit qu'il nous ménage. «Et, si je le voulais

Toutes les idées sur lesquelles repose aujourd'hui la société ont été subversives avant d'être tutélaires, et c'est au nom des intérêts sociaux qu'invoque M. Brunetière, que toutes les maximes de tolérance et d'humanité ont été longtemps combattues.

Mme de Marsantes suivait les cours de Brunetière. Elle enthousiasmait le faubourg Saint-Germain et, par sa vie de sainte, l'édifiait aussi. Mais la connexité morphologique du joli nez et du regard pénétrant incitait pourtant

M. F. Brunetière a récemment étudié la plus importante de ces questions: celle de l'influence des femmes sur notre littérature. Cette influence, il nous l'a montrée bienfaisante et restrictive: comment les femmes, par les salons, ont imposé et appris aux écrivains la décence et l'agrément, comment aussi elles ont émoussé l'originalité de quelques-uns et les ont, par trop de souci de l'agrément, détourné des certains problèmes et d'une vue complète de la vie. Je ne vois rien d'essentiel

L'excuse des éditeurs, c'est que (pour parler comme M. Ferdinand Brunetière) toute cette «littérature personnelle», journaux, mémoires, souvenirs, impressions, est fort en faveur aujourd'hui. C'est, d'ailleurs, que Stendhal n'est pas seulement un des écrivains les plus originaux de ce siècle, mais qu'un certain nombre de lettrés, sincèrement ou par imitation, les uns pour paraître subtils et les autres parce qu'ils le sont en effet, considèrent Beyle comme un maître unique, comme le psychologue par excellence, et lui rendent un culte il y a du mystère et un orgueil d'initiation. C'est qu'enfin de ces 480 pages, souvent insignifiantes et souvent ennuyeuses, on en pourrait extraire une centaine qui sont déj

Ce qu'il y a de remarquable, c'est qu'un mouvement continu anime et pousse ces masses énormes. Je ne sais ce qui étonne le plus chez M. Brunetière, de sa lourdeur travaillée ou de sa verve puissante.

M. Brunetière est fort savant; il a mieux qu'une teinture de toutes choses. Sur le XVIIe et le XVIIIe siècle, son érudition est imperturbable. Il est visible qu'il a lu tous les classiques, et tout entiers. Cela n'a l'air de rien: combien, même parmi les gens du «métier», en ont fait autant?

Puis, si M. Brunetière a la vigueur, la finesse, un esprit coupant, souvent une subtilité sèche, il n'a point la grâce, et, comme j'ai dit, je ne le lui reprocherai point; mais voil

Malheureusement ils perdent beaucoup de leur valeur par l'effet des contradictions humaines; et ces doctorats, ces licences, que M. Brunetière croit universellement reconnus ne font guère autorité que pour ceux qui les confèrent.

Mais ces caractères dont l'absence empêche M. Brunetière de reconnaître belle une oeuvre moderne qu'il avoue parfaite, ne sont-ce point précisément ceux qui sont communs aux oeuvres les plus admirées du XVIIe siècle? J'avais donc raison de dire que ses principes ne sont peut-être que des sentiments qu'il érige en lois.

Mot du Jour

trimmel

D'autres à la Recherche