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Mis à jour: 1 mai 2025


Si bien que Tartuffe apporte un secours imprévu aux théories de M. Brunetière qui veut que la poésie lyrique de notre siècle ne soit que l'éloquence de la chaire transformée... En tout cas, il y a ici dans les discours de l'ardent gredin une grâce, équivoque sans doute, mais qui ne laisse pas d'être enveloppante, et une flamme trouble, mais chaude.

Quelles sont les qualités dont l'absence rend une oeuvre damnable, quels que soient d'ailleurs ses autres mérites, aux yeux de M. Brunetière? C'est d'abord la clarté du dessein, l'unité du plan, la correction de la forme, la décence (et j'avoue que, si une oeuvre peut valoir encore quelque chose sans ces qualités, elle vaut mieux quand elle les possède). Mais c'est aussi, nous l'avons vu, un certain optimisme, la sympathie pour l'homme exprimée directement, l'observation du «milieu intérieur» et, sous les déguisements de la mode, de l'éternel fond moral de l'humanité. Or, s'il est fâcheux que cela ne se trouve point dans certaines oeuvres, je remarque que cela était peut-être plus facile

J'ai été très frappé d'un mot de M. Brunetière sur Madame Bovary: «Tout conspire pour achever, je ne veux pas dire la beauté, mais la perfection de l'oeuvreOn ne saurait avouer plus clairement qu'on fait dépendre la beauté, non de l'art même, mais de la qualité de la matière il s'applique, ou tout au moins que cette qualité de la matière, si elle ne constitue pas

C'est bien de faire cas de la psychologie; mais M. Brunetière en fait un grand mystère.

Par exemple, celle de Madame Bovary lui paraît bonne, mais de second ordre: pourquoi? «Flaubert, qui débrouille si bien les effets successifs et accumulés du milieu extérieur sur la direction des appétits et des passions du personnage, ce qu'il ignore, ou ce qu'il ne comprend pas, ou ce qu'il n'admet pas, c'est l'existence du milieu intérieurEt nous voyons plus loin qu'aux yeux de M. Brunetière, le nec plus ultra de la psychologie, c'est, pour dire la chose en gros, la peinture de la lutte entre le devoir et la passion, entendez ce qu'on trouve presque uniquement chez les classiques.

M. Brunetière ne peut se dissimuler que l'équation personnelle ne se joue nulle part plus

M. Ferdinand Brunetière tient l'autre pour fallacieuse et décevante. Et il en donne diverses raisons. Mais je suis bien forcé de reproduire d'abord le texte incriminé. C'est un endroit de la Vie littéraire on lit ceci: Il n'y a pas plus de critique objective qu'il n'y a d'art objectif, et tous ceux qui se flattent de mettre autre chose qu'eux-mêmes dans leur oeuvre sont dupes de la plus fallacieuse philosophie. La vérité est qu'on ne sort jamais de soi-même. C'est une de nos grandes misères. Que ne donnerions-nous pas pour voir, pendant une minute, le ciel et la terre avec l'oeil

... M. Brunetière est incapable, ce semble, de considérer une oeuvre, quelle qu'elle soit, grande ou petite, sinon dans ses rapports avec un groupe d'autres oeuvres, dont la relation avec d'autres groupes,

Nous nous proposons ici d'étudier en Villemain, non pas le critique récemment apprécié dans un intéressant chapitre de M. Brunetière, mais le professeur. Cette étude offre plus d'importance qu'il ne semble peut-être d'abord. L'art d'enseigner était

Baudelaire a été traité récemment avec une rudesse vraiment excessive par un critique dont l'autorité est forte, parce qu'elle est fondée sur la probité de l'esprit. M. Brunetière n'a vu dans l'auteur des Fleurs du mal qu'un extravagant et un fou. Il l'a dit avec sa franchise coutumière. Et ce jour-l

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