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Mis à jour: 15 juillet 2025
Dans cette lettre où Cagliostro, après avoir ruiné roi, reine, cardinal, agioteurs publics, ruinait monsieur de Breteuil, personnification de la tyrannie ministérielle, notre démolisseur s'exprimait ainsi: «Oui, je le répète libre après l'avoir dit captif, il n'est pas de crime qui ne soit expié par six mois de Bastille. Quelqu'un me demande si je retournerai jamais en France? Assurément, ai-je répondu, pourvu que la Bastille soit devenue une promenade publique. Dieu le veuille! Vous avez tout ce qu'il faut pour être heureux, vous autres Français: sol fécond, doux climat, bon coeur, gaieté charmante, du génie et des grâces propres
Au moment où la réaction religieuse, philosophique et politique tente un suprême et redoutable effort pour tirer l'humanité en arrière, il a semblé opportun de remettre sous les yeux de ceux qui savent relire tant de vérités de tous les siècles, tant de fines railleries et de réflexions fortes sur les vices, les maux et les hommes dont nous souffrons plus que jamais. Si les Lettres persanes n'ont pas vieilli, si elles sont menacées, pour ainsi dire, d'une éternelle jeunesse, ce n'est point parce que, sur le canevas léger et commode d'un petit roman oriental aussi simple que bien conduit, parmi d'aimables digressions discrètement voluptueuses, sûres amorces jetées au lecteur français, Montesquieu a brodé, avec une précision un peu sèche mais toujours piquante, une peinture de la société française sous la régence, les portraits de ces ennemis publics qu'on nomme les prêtres intrigants et intolérants, les agioteurs sans vergogne, les beaux esprits frivoles, les hommes
Qu'on se figure après le 9 thermidor deux partis aux prises, dont l'un s'attache aux moyens révolutionnaires comme indispensables, et veut prolonger indéfiniment un état essentiellement passager; dont l'autre, irrité des maux inévitables d'une organisation extraordinaire, oublie les services rendus par cette organisation, et veut l'abolir comme atroce; qu'on se figure deux partis de cette nature en lutte, et on concevra combien, dans l'état de la France, ils trouvaient de sujets d'accusations réciproques. Les jacobins se plaignaient du relâchement de toutes les lois; de la violation du maximum par les fermiers, les marchands, les riches commerçans; de l'inexécution des lois contre l'agiotage, et de l'avilissement des assignats; ils recommençaient ainsi les cris des hébertistes contre les riches, les accapareurs et les agioteurs. Leurs adversaires, au contraire, osant pour la première fois attaquer les mesures révolutionnaires, s'élevaient contre l'émission excessive des assignats, contre les injustices du maximum, contre la tyrannie des réquisitions, contre les désastres de Lyon, Sedan, Nantes, Bordeaux, enfin contre les prohibitions et les entraves de toute espèce qui paralysaient et ruinaient le commerce. C'étaient l
Quelques députés s'y livrent ou sont accusés de s'y livrer. 340-341. On les regarde comme agens de la faction étrangère. 341-342. Il se ranime en mai et avril 95. Ses causes. VII, 191 et suiv. Réunion des agioteurs au café de Chartres. Vaines précautions pour parer aux inconvéniens de ce trafic. 193. AGRICULTURE. Réglemens du gouvernement révolutionnaire pour l'amélioration de l'agriculture.
À Paris, Robespierre jeune fréquentait une maison infiniment suspecte du Palais-Royal, en face du perron même, au coin de la rue Vivienne, l'ancien hôtel Helvétius. Le perron était, comme on sait, le centre des agioteurs, tripoteurs de Bourse, des marchands d'or et d'assignats, des marchands de femmes. De somptueuses maisons de jeux étaient tout autour, hantées des aristocrates. J'ai dit ailleurs comment tous les vieux partis,
Cette Chaumont paraît avoir eu le don qu'on recherchait le plus alors, quelque chose de rond, d'ouvert, de simple qui donnait confiance. Elle était relativement honnête. Elle dut être le prête-nom des employés de Law qui n'osaient jouer sans masque. Elle devint bientôt, comme on va voir, un centre autorisé, et comme l'hôtesse et la nourrice, la bonne mère des agioteurs, tenant (sans doute aux frais de Law et de la Banque) une table immense, prodigieuse, pour recevoir des milliers d'hommes. Les joueurs de toute nation que Law voulait attirer
«Dans les années 1719 et 1720, cette rue dit Germain Brice, a rendu son nom fameux par le concours prodigieux des agioteurs d'actions de la nouvelle Banque Royale (création de Law), entre lesquels quantité ont fait des fortunes immenses et bien au-del
Pourtant, Mouratet se donne du mal, lui aussi, pour subvenir aux dépenses du ménage; il fraye avec les coquins mis en carte par le suffrage universel, coquette avec les agioteurs véreux qui font les affaires de la France. Le bénéfice qu'il a retiré, jusqu'ici, de ces tristes pantalonnades, n'est pas énorme, je le veux bien. Mais l'en blâmerai-je? Dieu m'en garde. Il ne faut point juger de la valeur d'un procédé sur la mesquinerie de ses résultats. Il arrive
Vrai Parisien, l'auteur du précieux Journal de la Régence s'arrête ici, s'épanouit. Paris nage dans l'abondance des vivres, fait fête au cochon, au poisson. C'est alors que je vois un des agents de Law, la Chaumont, la grande hôtesse de la Bourse, recevoir chez elle, près de Paris, tout le peuple des agioteurs. Prodigieux festins qui ne purent guère se faire que sous le ciel.
L'autre proposition, un impôt égal sur la terre, réparait aussi en partie les maux de l'agiotage. Les grands propriétaires de terre, qui furent (par prête-noms) les grands agioteurs, se trouvant soumis
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