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Mis à jour: 28 juin 2025


Sur plus de deux cent cinquante lieues, elle ne lui offre que deux points d'arrêt et de repos. Smolensk d'abord, puis Minsk. Il a fait de ces deux villes ses deux grands dépôts; d'immenses magasins y sont réunis. Mais Witgenstein, toujours devant Polotsk, menace le flanc gauche de la première, et Tchitchakof, déj

Cependant, Witgenstein, détaché contre Macdonald, avait descendu le Niémen; Tchitchakof et Platof avaient suivi Murat vers Kowno, Wilkowisky et Insterburg; mais bientôt cet amiral fut envoyé vers Thorn. Enfin, le 9 janvier, Alexandre et Kutusof arrivèrent sur le Niémen

Ce fait, et le malheur de la division Partouneaux, expliquent l'effrayante réduction du corps de Victor, et cependant ce maréchal contint Witgenstein pendant toute cette journée du 28. Pour Tchitchakof, il fut battu. Le maréchal Ney et ses huit mille Français, Suisses et Polonais, suffirent contre vingt-sept mille Russes. L'attaque de l'amiral fut lente et molle.

Des cinquante mille Russes de Witgenstein, il en restait

Celui-ci, répondit que Witgenstein y occupait une hauteur qui commandait

Le bonheur voulut que Steinheil dormît paisiblement au bruit de ce combat, quoiqu'il pût entendre jusqu'aux hurlemens des milices russes. Il ne seconda pas plus l'attaque de Witgenstein pendant toute cette nuit, que celui-ci, pendant le jour précédent, n'avait secondé la sienne. Ce fut quand Witgenstein avait fini sur la rive droite, quand le pont de Polotsk était abattu, enfin quand Saint-Cyr tout entier sur la rive gauche, y était aussi fort que Steinheil, que ce général commença

Leurs maréchaux s'entendirent mal. Victor voulait manoeuvrer sur l'aile gauche ennemie, déborder Witgenstein avec les deux corps français, en marchant par Botscheïkowo sur Kamen, et de Kamen, par Pouichna, sur Bérésino. Oudinot désapprouva ce projet avec aigreur, disant que ce serait se séparer de la grande-armée, qui nous appelait

On essaya d'abord de résister. De Wrede et ses Bavarois venaient aussi de joindre l'armée par Naroc-zwiransky et Niamentchin. Ils étaient suivis par Witgenstein, qui de Kamen et de Vileïka marchait sur notre flanc droit, en même temps que Kutusof et Tchitchakof nous poursuivaient. Il ne restait pas

Sept fois les redoutes que défendait Maisons furent prises et reprises. Sept fois Witgenstein se crut vainqueur; enfin Saint-Cyr le découragea. Legrand et Maisons restèrent maîtres de leurs retranchemens, tous baignés du sang des Russes.

Ce ne fut point une vanité puérile qui lui fit alors passer ce fleuve, mais l'empressement de voir par lui-même en était l'armée russe dans sa marche de Drissa sur Vitepsk, et s'il pourrait l'attaquer au passage, ou la devancer dans cette ville. Mais la direction que prenait l'arrière-garde ennemie, et les réponses de quelques prisonniers, lui prouvèrent que Barclay l'avait prévenu, qu'il avait laissé Witgenstein devant Oudinot, et que le général en chef russe était dans Vitepsk. Déj

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detto

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