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Mis à jour: 29 juin 2025
Enfin, quand Steinheil n'était plus qu'
Le bonheur voulut que Steinheil dormît paisiblement au bruit de ce combat, quoiqu'il pût entendre jusqu'aux hurlemens des milices russes. Il ne seconda pas plus l'attaque de Witgenstein pendant toute cette nuit, que celui-ci, pendant le jour précédent, n'avait secondé la sienne. Ce fut quand Witgenstein avait fini sur la rive droite, quand le pont de Polotsk était abattu, enfin quand Saint-Cyr tout entier sur la rive gauche, y était aussi fort que Steinheil, que ce général commença
Aujourd'hui, décidément, il y a quelque chose de changé dans cette salle des grandes premières criminelles. Le public «chic» n'a pas été convié. Mondaines et demi-mondaines sont, pour cette fois, restées chez elles et nous ne verrons pas en ce lieu, comme lors de l'affaire Steinheil, le scandale de leurs toilettes de répétitions générales. Plus de frissonnements de soie, ni de rires hystériques sous les voilettes, ni de gestes charmants et parfumés de jolis bras et de mains fines jouant avec un face-
La nuit fut tranquille pour tous, même pour Saint-Cyr. Sa cavalerie le trompait: elle assurait qu'aucun ennemi n'avait passé la Düna, ni au-dessus, ni au-dessous de sa position; ce qui était inexact, car Steinheil et treize mille Russes avaient traversé ce fleuve
Le but de Saint-Cyr était de trouver plus de vivres, de marcher plus librement, avec plus d'ensemble, enfin d'éviter une confusion trop ordinaire dans les colonnes trop considérables, quand les hommes, les canons et les bagages sont entassés sur une même route. Il réussit. Dix mille Français, Suisses et Croates, ayant en queue cinquante mille Russes, se retirèrent sur quatre colonnes, lentement, sans se laisser entamer, et forçant Witgenstein et Steinheil
Saint-Cyr s'y refuse; il sent que les cinquante mille Russes qui sont devant lui sous les armes, et comme en arrêt, n'attendent que son premier mouvement rétrograde pour s'élancer sur lui, et il demeure immobile, profitant de leur inconcevable stagnation, et espérant encore que la nuit enveloppera Polotsk de son ombre avant que Steinheil paraisse.
CES trois journées étaient glorieuses. Witgenstein repoussé, Steinheil battu, dix mille Russes et six généraux tués ou hors de combat. Mais Saint-Cyr était blessé, l'offensive perdue, l'orgueil, la joie et l'abondance dans le camp ennemi, la tristesse et le dénuement dans le nôtre; on reculait. Il fallait un chef
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