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Mis à jour: 20 juin 2025
Laharpe, doué d'un caractère vif et emporté paya ses ennemis de la même monnaie; il se vengea de plusieurs en évoquant poétiquement l'ombre de Duclos. Une vengeance plus noble, ce furent les succès éclatans qu'il obtint dans les concours académiques de Paris et de la province. Dès 1767 il avait été couronné par l'académie française pour son discours sur les malheurs de la guerre et les avantages de la paix. Sept autres prix lui furent donnés dans les dix années suivantes, par l'académie française, pour des morceaux en prose et en vers. C'est aux concours académiques que sont dus ses éloges de Fénélon, de Racine, de La Fontaine, de Catinat, de Charles V et de Henri IV. Il manqua le prix pour les éloges de La Fontaine et de Henri IV, quoiqu'il fût si sûr du succès qu'il avait fait des lectures de ces deux pièces dans les sociétés de Paris, avant que les juges académiques eussent prononcé. On sait que Necker pour lui faire un présent délicat, avait fait ajouter deux mille francs au prix proposé par l'académie de Marseille, pour le meilleur éloge de La Fontaine, et que ce fut Champfort qui le remporta. Un grand mérite de Laharpe, dans ces éloges, c'est d'avoir su en varier le style et le mettre d'accord avec les sujets; sous ce rapport il a l'avantage sur Thomas, qui a parfaitement retracé l'histoire des éloges, mais qui en a fait presque d'aussi ampoulés que ceux qu'il a blâmés. Une douceur harmonieuse règne dans l'éloge de Fénélon; l'auteur fait sentir la candeur angélique de cette âme pure qui ne connaissait point les sentimens haineux et dont le coeur, valait mieux que celui de tant d'autres prélats du temps, toujours empressés de persécuter au nom de leur religion. Comme cet esprit de tolérance ne s'était pas transmis
[Note 5: Caracciolo Sergiani, amant de la reine Jeanne, eut l'imprudence, dans une querelle avec sa royale maîtresse, de lui donner un soufflet; un coup de hache, qui lui coupa la tête en deux, vengea cet outrage fait
»Napoléon Buonaparte a abdiqué le trône du monde. Il me semble que Sylla fit mieux; car il se vengea d'abord, et résigna sa puissance quand il fut arrivé au faîte, rouge encore du sang de ses ennemis, exemple le plus beau que l'on connaisse du dédain d'un grand homme pour des misérables. Dioclétien aussi abdiqua fort bien. Amurat, pas trop mal, s'il fût devenu autre chose qu'un derviche. Charles-Quint, pas trop bien... Mais Napoléon, le plus mal de tous. Quoi! attendre qu'ils soient dans sa capitale, et alors parler de son empressement
Almeyda apprit la mort de son fils avec fermeté, et le vengea avec barbarie. Il recevait dans le même moment un renfort de Lisbonne. Une flotte de dix-sept vaisseaux venait d'entrer dans la mer des Indes. À la tête de ces forces, le vice-roi vint assiéger Daboul, une des villes les plus renommées de la côte de Malabar, et qui appartenait au roi de Décan. Elle fut emportée d'assaut, et abandonnée
Enfin, il donna Rome sauvée, et, dans les personnages de Cicéron, de César, de Caton, il vengea la dignité du sénat romain, que Crébillon avoit dégradée en subordonnant tous ces grands caractères
Je retrouvai le même domestique respectueux qui s'inclina encore, comme devant un évêque, en m'ouvrant la porte du vestibule. La cour, la rue étaient libres. Gaston avait promis de se venger; il se vengea. Deux jours après cette scène, j'étais mandé
La jeunesse, qui s'était enfermée dans le Capitole, résista quelque temps, et finit par payer rançon. C'est du moins la tradition la plus probable. Les Romains ont préféré l'autre. Tite-Live assure que Camille vengea sa patrie par une victoire, et massacra les Gaulois sur les ruines qu'ils avaient faites. Ce qui est plus sûr, c'est qu'ils restèrent dix-sept ans dans le Latium,
Elle eut le dépit de n'y point parvenir: il était trop riche. Elle se vengea en le désespérant; il tenta de se briser la tête d'un coup de pistolet. Il semblait qu'elle marchât dans la vie précédée de la mort qui lui ouvrait passage. Dès lors, elle était déj
Toinette faillit se révolter, mais le regard de son mari lui fit baisser les yeux; elle se vengea en bousculant la nourrice, qui se plaignit amèrement. «Voil
Adèle ne vengea la réputation de M. Durmer qu'en faisant imprimer dans son mémoire la lettre que cet écrivain célèbre lui avoit adressée
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