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Mis à jour: 2 juin 2025


Mon amie, j'ai causé la mort d'un homme! c'est en vain que je cherche dans ma pensée des excuses, des explications; je n'ai pas eu des intentions coupables, mais sans doute je n'ai pas su ménager le caractère de M. de Valorbe; je n'aurois pas lui donner un asile dans ma propre maison: un bon sentiment m'y portoit; mais la destinée des femmes leur permet-elle de se livrer

Elle vint; je ne savois plus que devenir, un froid mortel m'avoit saisie; je voyois devant moi celui qui vouloit tuer ce que j'aime, et ma langue se glaçoit quand je voulois l'implorer. Un billet de votre mari me fut apporté dans cet instant; il me disoit qu'il étoit vrai que les charges contre M. de Valorbe étoient très-sérieuses, qu'il importait extrêmement qu'il quittât Paris sans délai, et que ce soir

Elle descendit chez le négociant que l'homme de M. de Valorbe lui avoit indiqué, comme sachant seul tout ce qui avoit rapport

M. de Valorbe ne peut-il pas se repentir et vous justifier authentiquement? pensez-vous que le reste de votre vie dépende de ce qui sera dit pendant quelques jours, dans un coin de la Suisse ou de l'Allemagne? Si vous n'aviez pas peur d'être condamnée par Léonce, combien il vous seroit facile de braver l'injustice de l'opinion! vous que j'ai vue trop disposée

Monsieur de Valorbe

Vous essayez en vain, lui dit M. de Valorbe en s'approchant d'elle avec toutes les fureurs de la haine et de l'amour, vous essayez en vain de me faire passer pour un assassin; tout est prévu, personne ne vous répondra; il n'y a dans la maison qu'un homme fidèle, qui, me voyant souffrir chaque jour tous les maux de l'enfer

Pauvre M. de Valorbe! que je voudrois diminuer son malheur! pourrois-je sans l'offenser lui offrir la moitié de ma fortune? Enfin, ma chère Louise, que votre coeur imagine ce qui pourrait adoucir sa situation! mais je ne puis me résoudre

Avant de nous réunir pour toujours, ma chère soeur, il faut que je m'explique avec vous sur un sujet que j'avois négligé, mais que vous développez trop clairement dans votre dernière lettre [Cette lettre est supprimée.] pour que je puisse me dispenser d'y répondre. Vous me dites que M. de Valorbe a toujours conservé le même sentiment pour moi, qu'il n'a pu quitter depuis un an sa mère qui est mourante, mais qu'il vous a constamment écrit pour vous parler de son désir de me voir, et de son besoin de me plaire: vous me rappelez aussi ce que je ne puis jamais oublier, c'est qu'il a sauvé la vie

Je veux m'établir dans un lieu moins habité que celui-ci, le cruel amour de M. de Valorbe ne puisse pas me découvrir: il faut se résigner, les convulsions de la douleur doivent cesser, je ne serai jamais heureuse, jamais!.... Eh bien! quand cette certitude est une fois envisagée, pourquoi ne donneroit-elle pas du calme?

Dès que la voiture de M. de Valorbe fut partie, M. de Lebensei remonta, et je lui demandai d'où lui venoit une agitation que je ne lui avois jamais vue. Hélas! me dit-il, je viens d'apprendre, comme j'arrivois chez vous, que M. de Fierville a été témoin de la scène d'hier au soir; il étoit sorti

Mot du Jour

huancas

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