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Mais, mesdames, si vous ne pouvez toucher le coeur en dehors des règles de la syntaxe, si l'on ne peut vous aimer malgré vos fautes contre la versification, j'envoie au diable l'art poétique, et prie la peste d'étouffer le dernier pédant! l'on fait du sentiment et autre chose.

Puis une trop belle syntaxe, une syntaxe

Oh! si fait, monsieur, et du côté de la syntaxe il n'y a rien

Parce qu'il a gardé, avec une coquetterie hautaine, la syntaxe du dix-septième siècle, on le croit contemporain de Bossuet par les idées.

Enfin, le style de M. Brunetière est sans doute très curieux dans son archaïsme savant; mais, si on voulait lui appliquer la règle qu'il applique aux autres, quelle recherche, quelle affectation, et combien éloignée du naturel de la plupart des classiques! Quels embarras il fait avec ses qui, ses que, ses aussi bien et ses tout de même que! Est-il assez content de parler la bonne langue, la meilleure, la seule! Il ne prend pas garde qu'écrire comme Bossuet, ce ne serait peut-être pas écrire selon la syntaxe et avec le vocabulaire de Bossuet, mais écrire aussi bien dans la langue d'aujourd'hui que Bossuet dans celle de son temps. La langue de M. Edmond de Goncourt est, pour M. Brunetière, le plus affecté des jargons; mais n'est-ce pas une affectation presque égale d'écrire comme il y a deux siècles, ou d'écrire comme il est possible qu'on écrive dans cent ans? Je compare ici, non précisément, les deux styles (M. Brunetière aurait trop d'avantages), mais les deux manies. Je conviens d'ailleurs que j'exagère un peu ma critique; mais, comme dit l'autre, ma remarque subsiste, réduite

Mais je ne veux pas vous décrire mes sentiments, je n'en ai pas la force. Ma plume n'est pas assez habile; je n'ai jamais eu la prétention d'avoir du style. C'est tout juste si je connais l'orthographe et la grammaire. La syntaxe et la rhétorique brillent devant mes yeux comme une fata-morgana, que je n'ai jamais pu atteindre. Quand M. de R... se fut éloigné, le majordome de «l'Hôtel de la Reine d'Angleterre», j'étais descendue, nous apporta la collation commandée: du café, de la crème, des glaces, de la tourte aux noisettes, des fruits, surtout des melons et un punch glacé. Il ne nous apportait que des rafraîchissements. Arpard prit place

L'administration, c'est la méthode du gouvernement, c'est cette syntaxe des lois, c'est ce mécanisme admirable des rouages intérieurs

Le spectacle est complet, car la langue se putréfie comme le reste, est pleine de néologismes inutiles, d'impropriétés et de ce que les pédants appellent des solécismes et des barbarismes. Et de même que les écrivains latins du Ve siècle, tant aimés de des Esseintes, hésitaient sur la syntaxe et même sur les conjugaisons, M. Huysmans n'est pas très sûr de ses passés définis.

Cette aptitude et ce penchant verbaux sont permanents, antécédents, fondamentaux. Car dans les caractères mêmes de la syntaxe et du vocabulaire de Flaubert, sont incluses les contradictions plus générales que développe son oeuvre.

Ce vers renferme une faute contre la syntaxe de notre langue. Le pronom soi est indéfini, et par cela seul, ne convient pas dans une phrase le sujet est déterminé. Il falloit mettre: traînant tous les cœurs après lui. Boileau est aussi tombé dans cette erreur. On dit: chacun vit pour soi, et l'égoïste ne vit que pour lui.