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Mis à jour: 13 juin 2025


[Note 52: Sorel, dans la Maison des jeux (Sercy, 1642, p. 453 et suiv.), donne de curieux détails sur les accoutrements que revêtoient de méchants comédiens, de Paris même, pour représenter les héros de l'antiquité. «Apollon et Hercule y paroissoient en chausses et en pourpointetc. Dans la parodie de la Cléopâtre de La Chapelle, au 4e acte du Ragotin, de La Fontaine et Champmeslé, on lit: En quel état ici paroissez-vous, hélas! Une reine d'

M. Viollet Le Duc n'est donc pas un de ces bibliotaphes le mot est de lui. qui achètent de vieux livres pour les enfouir sous l'acajou et le palissandre, et qui se garderaient bien d'y toucher eux-mêmes, tant ils ont de respect pour ces reliques chèrement payées. Par une conséquence bien naturelle, le catalogue de M. Viollet Le Duc ne ressemble point aux sèches nomenclatures dressées par un commissaire-priseur. C'est un véritable livre, un véritable cours de littérature poétique, tel qu'il n'en existait aucun avant la publication de ce beau travail. Nous trouvons au début et en guise d'introduction, un tableau de toutes les Poétiques, depuis le Grand et vray Art de plaine rhétoricque, par Pierre Fabry (très-expert scientifique et vray orateur), jusqu'au poème de François de Neufchâteau sur les Tropes. Viennent ensuite les dictionnaires d'épithètes, de synonymes et de rimes, depuis l'ouvrage de M. de La Porte, Parisien , jusqu'au Dictionnaire de Michelet , le meilleur ouvrage de cette espèce. Après cela, les recueils de poésies mêlées, tels que ceux de Sinner, bibliothécaire de Berne, de M. de Bock, de Lambert Doux fils, gentilhomme bruxellois; les Quinze Joyes de Mariage; les Blasons, colligés par Méon; le Parnasse, de Gille Corozet; les Marguerites, d'Esprit Aubert; les Muses illustres, de Colletet; le célèbre Recueil de Sercy; les Pièces choisies de La Monnoye; les Epigrammatismes, de La Martinière; tes Annales poétiques, attribuées

[Note 327: Les écrivains comiques et satyriques du temps, Sorel, Cyrano, Scarron, d'Assoucy, Boileau, Saint-Amant, Naudé dans le Mascurat, Tallemant, etc., etc., font souvent allusion aux chantres et poètes du Pont-Neuf, les hôtes quotidiens du Cheval de bronze. Dès le matin, on entendoit retentir les refrains, parmi les cris des marchands de libelles et de poésies, qui en étoient quelquefois les auteurs eux-mêmes. «Contraint par la nécessité, lit-on dans l'Histoire du poète Sibus (recueil en prose de Sercy, 2e v.), il alla encore sur le Pont-Neuf chanter quelques chansons qu'il avoit faitesMaillet, le poète crotté, y heurtoit maître Guillaume, et le comte de Permission y coudoyoit le Savoyard. Celui-ci (de son vrai nom Philippot) étoit le plus célèbre de tous, et il chantoit, en bouffonnant et en se faisant accompagner de jeunes garçons, tantôt des chansons burlesques de Gautier Garguille, tantôt des siennes propres, qu'on a recueillies dans un volume curieux. D'Assoucy, dans ses Aventures (p. 247 et suiv.), donne d'intéressants détails sur ce personnage. V. également Dict. de Bayle, édit., 1741, t. 2, p. 249 N.C. La muse du Pont-Neuf embouchoit aussi quelquefois la trompette pour célébrer

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