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Mis à jour: 21 juin 2025
Nana Sahib et Balao Rao, accompagnés d'une douzaine de Gounds, arrivèrent
Et Dandou-Pant?... demanda Balao Rao, qui saisit la main de son frère. Dandou-Pant, répondit le Nana, ne sera pas seulement le Peïschwah couronné au château-fort de Bilhour! Ce sera alors le souverain de la terre sacrée des Indes!» Cela dit, Nana Sahib, les bras croisés, le regard vague de ceux qui observent, non plus le passé ou le présent, mais l'avenir, resta silencieux.
Nana Sahib connaissait tous les secrets de ces mystérieuses hypogées. Plus d'une fois, ses compagnons et lui, trop pressés par les troupes royales, y avaient trouvé refuge aux mauvais jours de l'insurrection.
Ce fut précisément dans une rencontre d'avant-poste, devant Gwalior, que succomba la Rani. Cette redoutable reine, toute dévouée au nabab, sa plus fidèle compagne pendant l'insurrection, fut tuée de la main même de sir Edward Munro. Nana Sahib sur le cadavre de lady Munro,
«Alors les représailles commencèrent. Un certain nombre de révoltés, complices de Nana Sahib, étaient tombés entre les mains du général Havelock. Celui-ci lança le terrible ordre du jour suivant, dont je n'oublierai jamais les termes: «Le puits dans lequel repose la dépouille mortelle des pauvres femmes et des enfants massacrés par ordre du mécréant Nana Sahib sera comblé et couvert avec soin en forme de tombeau. Un détachement de soldats européens, commandé par un officier, remplira ce soir ce pieux devoir. La maison et les chambres où le massacre a eu lieu ne seront pas nettoyées ou blanchies par les compatriotes des victimes. Le brigadier entend que chaque goutte du sang innocent soit nettoyée ou léchée de la langue par les condamnés, avant l'exécution, proportionnellement
Nana Sahib et Balao Rao, l'un près de l'autre, ne se parlaient pas, mais la même pensée occupait leur esprit. De cette excursion au del
Kâlagani se contenta de répondre par un signe affirmatif, et disparut dans la foule. Un geste du nabab était pour lui un ordre. Dix minutes après, il avait quitté Bhopal. À ce moment, Balao Rao s'approcha de son frère. «Il est temps de partir, lui dit-il. Oui, répondit Nana Sahib, et il faut que nous soyons avant le jour au pâl de Tandît.
«Enfin, il y a quatre mois, dit Nana Sahib, mon frère Balao Rao est tombé sous les balles anglaises dirigées contre moi... et mon frère n'est pas encore vengé! À mort! À mort!» Ces cris éclatèrent avec plus de violence, celle fois, et toute la bande fit un mouvement pour se ruer sur le prisonnier. «Silence! s'écria Nana Sahib. Attendez l'heure de la justice!» Tous se turent.
Il réfléchissait donc aux conséquences de sa situation. Pouvait-il croire que la main de Nana Sahib fût dans tout ceci? Non! Pour lui, le nabab était bien mort. Mais, quelque compagnon de l'ancien chef des rebelles, Balao Rao peut être, n'avait-il pas résolu de satisfaire sa haine, en accomplissant cette vengeance,
Mais qu'espérait donc Nana Sahib? Depuis huit ans, la révolte des Cipayes était complètement domptée. Le gouvernement anglais s'était peu
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