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Mis à jour: 4 juin 2025


Cependant, je l'avoue, toutes les infractions ne sont pas anéanties; il faudrait être un Dieu, et travailler sur d'autres individus que l'homme, pour absorber entièrement le crime sur la terre; mais comparez ceux qui peuvent rester dans la nature de mon Gouvernement, avec ceux le Citoyen est nécessairement conduit par la vicieuse composition des vôtres. Ne le punissez donc pas quand il fait mal, puisque vous le mettez dans l'impossibilité de faire bien; changez la forme de votre Gouvernement, et ne vexez pas l'homme, qui, quand cette forme est mauvaise, ne peut plus y avoir qu'une mauvaise conduite, parce que ce n'est plus lui qui est coupable, c'est vous... vous, qui pouvant l'empêcher de faire mal en variant vos loix, les laissez pourtant subsister, toutes odieuses qu'elles sont, pour avoir le plaisir d'en punir l'infracteur. Ne prendriez-vous pas pour un homme féroce, celui qui ferait périr un malheureux pour s'être laissé tomber dans un précipice la main même qui le punirait viendrait de le jeter? Soyez justes: tolérez le crime, puisque le vice de votre Gouvernement y entraîne; ou si le crime vous nuit, changez la construction du Gouvernement qui le fait naître; mettez, comme je l'ai fait, le Citoyen dans l'impossibilité d'en commettre; mais ne le sacrifiez pas

Je ne suis pas contente de cette façon d'être comprise, je te le dis franchement; finasser ou dominer me sont également antipathiques, et je ne comprends pas que, désirant de moi, non une inspiration et une direction, mais une pure et simple collaboration d'amitié, et, étant sûrs de ce dernier point, qui paraissait vous convenir beaucoup mieux que mon dévouement pour l'être moral du journal et mon identification avec cette oeuvre commune, vous veniez me dire aujourd'hui que, pour avoir ma participation complète, vous sacrifiez vos sympathies, votre confiance, et que vous vous laissez imposer quelqu'un que vous jugez sans lumières et sans capacité.

«J'ai reçu, monsieur, votre lettre; je vous remercie de la bonne opinion que vous y exprimez sur moi. Vous ne devez pas souhaiter votre retour en France, il vous faudrait marcher sur cent mille cadavres; sacrifiez votre intérêt au repos et au bonheur de la France, l

»Vous me percez le coeur en me causant le plus violent chagrin que j'aie enduré de ma vie. J'avois mis tout mon espoir en vous, mais je vous connoissois mal. Vous avez eu l'adresse de me déguiser la méchanceté de votre âme et la bassesse de vos sentimens. Je me repens mille fois des bontés que j'ai eues pour vous, des soins que j'ai pris de votre éducation et des peines que j'ai souffertes pour vous. Je ne vous reconnois plus pour ma fille et ne vous regarderai dorénavant que comme ma cruelle ennemie, puisque c'est vous qui me sacrifiez

Alors, dit Morand, puisque vous croyez ma présence indispensable, citoyenne... Allons, allons, citoyen savant, soyez galant, comme si vous étiez tout bonnement un homme ordinaire, dit Maurice, et sacrifiez la moitié de votre journée

Vous êtes un mauvais père... vous n'aimez pas votre fille, répliqua Gontran,... vous la sacrifiez froidement

Oui, mon cousin, vous avez bien jugé de mon esprit et de mes manières: je n'ai sans doute rien du monde, je n'en connais ni les calculs ni les moeurs, et ne saurais vous y donner les plaisirs que vous voulez y trouver. Soyez heureux, selon les conventions sociales auxquelles vous sacrifiez nos premières amours.

Mot du Jour

l'égaierait

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