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Mis à jour: 26 juin 2025


Comme Rouillon remontait de la cave il s'était réfugié, il s'entendit appeler de la rue. Il s'avança sur le seuil et vit trois cavaliers ennemis, arrêtés devant sa maison. «Me reconnaissez-vous? lui dit l'un d'eux en riant. Eh! eh! j'ai travaillé ici pour le roi de Prusse

On passait devant les ruines des maisons brûlées, sans plus y faire attention; et personne n'avait le loisir de songer aux morts. A l'inquiétude que lui causait la maladie de Lucile, Rouillon sentait parfois se mêler une obscure et farouche satisfaction. Si la jeune fille avait été profondément affectée, c'est que l'homme aimé par elle avait été atteint. Le rival heureux n'existait plus.

Fraisier perdit espoir. Lucile restait, de son côté, aussi intraitable que Rouillon du sien; elle attendait André avec impatience. Un matin, Fraisier voulut faire une dernière tentative auprès de Rouillon. «Je n'ai pas pu lui parler! dit-il en rentrant au magasin. Il ira jusqu'au bout; il ne nous fera grâce de rien.

En effet, sous l'uniforme des chevau-légers bavarois, Rouillon reconnut un ancien employé du chemin de fer, Karl Stein, qui avait passé plusieurs années dans le pays. «Marche! lui cria cet homme, changeant subitement de façons. Tu seras notre otage. C'est la guerre

Le jeune homme était devant elles. «Un malheur vous est-il arrivé? leur dit-il précipitamment. Il est arrivé, affirma Lucile, ce qui devait arriver tôt ou tard. François Rouillon a demandé ma main. Ah!... c'est grave, en effet. Savez-vous exactement ce que M. Fraisier lui doit? Nous lui devons vingt mille francs, fit Mme Fraisier.

Mais alors ce serait lui, Rouillon, qui, par la mort du bien-aimé, l'aurait tuée, elle! Cette idée maintenant le persécutait. Il en perdit l'appétit et le sommeil. Il fit venir de Neuville un médecin renommé. La jeune fille, que sa mère soignait admirablement, eut enfin une crise salutaire. Elle se trouva hors de danger.

Devant le Conseil de guerre, François Rouillon eut d'abord une attitude hautaine. Il comptait sur les nombreuses personnes

Hélas! oui, il tenait la famille Fraisier. C'était un fort habile homme que maître François Rouillon. A vingt-quatre ans, ayant perdu en quelques mois sa mère et son père, il était resté seul

Ne perdons pas une minute! reprit André. Monsieur Fraisier, accompagnez-moi chez Rouillon. Nous ne reviendrons pas sans l'avoir vu. Je lui donnerai ma parole, et au besoin ma signature. Il faut que ses poursuites cessent immédiatement. Ils rencontrèrent Rouillon devant sa porte. Il rentrait chez lui. Il ne put décliner leur visite et les introduisit dans son bureau.

Mais la sérénité de cet admirable soir ne semblait pas avoir la moindre influence sur François Rouillon, qui, seul, préoccupé, insensible

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