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Mis à jour: 13 juin 2025
BIRON. Vous êtes trop vive. ROSALINE. C'est votre faute de me provoquer par de semblables questions. BIRON. Votre esprit est trop ardent, il va trop vite, il se fatiguera. ROSALINE. Il aura le temps de renverser son cavalier dans le fossé. BIRON. Quelle heure est-il? ROSALINE. Il est l'heure où les fous font des questions. BIRON. Allons, bonne fortune
LA PRINCESSE. Allons, regagnons notre tente: Boyet est en train... BOYET. Oui, d'exprimer en paroles tout ce qu'ont révélé ses yeux. Je n'ai fait que leur prêter une voix qui, je le sais, ne mentira pas. ROSALINE. Vous êtes un ancien trafiquant en amour, et vous en parlez savamment. MARIE. Il est le grand-père de Cupidon, et il en sait des nouvelles.
ROSALINE. Quel sens obscur attribuez-vous
Et pourtant combien est profonde la leçon qu'a voulu donner le poëte! Combien de fois ne croit-on pas aimer avant de connaître le véritable amour! Combien de Roméo sont morts sans l'avoir connu! Combien d'autres ont senti leur cœur saigner durant de longues années pour une Rosaline séparée de leur âme par des abîmes dont ils ne voulaient pas voir la profondeur!... Combien d'entre eux ont dit
ROSALINE. J'avais souvent ouï parler de vous, seigneur Biron, avant que j'eusse eu l'avantage de vous voir, et la vaste langue de l'univers vous peignait comme un homme fécond en railleries, en comparaisons plaisantes, en sarcasmes mordants que vous lancez sur toutes les conditions qui se trouvent exposées
CATHERINE. Oui, et un scélérat aussi, un filou. ROSALINE. Vous ne serez jamais amis: il a tué votre soeur. CATHERINE. Il l'a rendue mélancolique, triste et sombre; et elle en est morte: si elle eût été légère comme vous, d'une humeur si joviale, si alerte et si remuante, elle aurait pu se voir grand'mère avant de mourir; et vous pourrez le devenir, vous, car un coeur léger vit longtemps.
LA PRINCESSE. Allons, allons, modérez-vous: après un premier serment violé, vous ne vous faites aucun scrupule de vous parjurer encore. LE ROI. Méprisez-moi si jamais je viole ce serment que j'ai fait. LA PRINCESSE. Je vous mépriserai donc; et un peu de modération. Rosaline, que vous a murmuré ce Russe tout bas dans l'oreille?
ROSALINE. Je voudrais que vous le connussiez. Si mon visage était aussi beau que le vôtre, j'aurais les mêmes faveurs. En voici la preuve. Oui, j'ai des vers aussi, grâce
FRÈRE LAURENCE. Bienheureux saint François, quel changement est ceci? Rosaline, que vous aimiez si chèrement, est-elle donc si promptement abandonnée? L'amour des jeunes gens n'est pas véritablement dans le coeur, il n'est que dans les yeux. Jésus Maria! quelle abondance de larmes a lavé tes joues pâles pour Rosaline! que d'eau salée prodiguée en vain pour assaisonner un amour que tu ne goûteras pas! Le soleil n'a pas encore éclairci le ciel chargé de tes soupirs; tes gémissements passés résonnent encore
LE ROI. Mais il faudrait que vos pas la suivissent en même temps. ROSALINE. Puisque vous êtes des étrangers, et qu'un hasard vous a conduits ici, nous ne serons pas si dédaigneuses; prenez nos mains. Nous ne voulons pas danser. LE ROI. Pourquoi donc prenez-vous nos mains? ROSALINE. Uniquement pour nous quitter en amis. Voil
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