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Mis à jour: 8 juin 2025
Une émotion poignante s'empara de la malheureuse quand elle comprit que l'enfant revivait les minutes où, pour lui souhaiter sa dernière fête, il avait, assis sur ses genoux, récité, en la fixant tendrement, le Virelai cousu de Ronsard.
Puis la mélancolique pièce de Ronsard sur la vieille maîtresse: Quand vous serez bien vieille, au soir,
«Vous rappelez-vous ces vers que vous m'avez lus, l'autre année, dans quelque poète antique, je ne sais lequel, peut-être le doux Ronsard? Et quand au lit nous serons Entrelacés, nous ferons Les lascifs, selon les guises Des amants qui librement Pratiquent folâtrement Sous les draps cent mignardises
Charles IX marchait vers un trône qu'on lui avait élevé dans le salon central. En route, il rencontra le poète Ronsard, et son visage parut s'éclairer. Il l'emmena aussi. Puis, s'asseyant sur son trône pour voir la fête, il obligea Coligny
Les vers sont faits pour être retenus, et pour nous accompagner en chantant dans notre tête, quand nous allons nous promener. Les vers latins, les vers grecs ont presque tous cette vertu; les vers français ne l'ont pas toujours. Il n'y a que Ronsard, du Bellay, Malherbe, Racine, La Fontaine, puis Chénier, puis Lamartine, Hugo, Vigny et Musset qui aient eu le don d'en écrire beaucoup de tels. Les vers «amis de la mémoire», comme a dit excellemment Sainte-Beuve, sont seuls,
Ce fut dès lors, pour les courtisans et les poètes qui voulaient plaire, une vérité établie que Diane, plus belle qu'Hélène et plus chaste que Lucrèce, était chérie du Roi, dit Ronsard, «comme une dame saige, de bon conseil et de gentil couraige». Mais le souvenir de la possession, si la possession a cessé, resta si vif chez Henri II que, pour expliquer l'empire sans limite ni terme de cette femme qui n'était plus jeune sur cet homme qui l'était encore, le grave historien De Thou admet l'emploi de moyens magiques, le charme d'un maléfice.
M. Jean Moréas est une des sept étoiles de la nouvelle pléiade. Je le tiens pour le Ronsard du symbolisme.
La vanité de Chateaubriand est unique et par le degré, et par le besoin continuel de l'exprimer. Rabelais, Montaigne, ont trop d'esprit et de philosophie pour être vaniteux. Ronsard n'est qu'orgueilleux, et ne l'est que par accès. Le bonhomme Corneille pareillement. Si bonne opinion qu'ils aient d'eux-mêmes, les grands écrivains du dix-septième siècle sont sauvés, sinon de la vanité, au moins du ridicule de l'étaler publiquement, soit par le sentiment chrétien, soit par le «goût», soit par leurs habitudes d'honnêtes gens. Molière, Boileau (sauf deux ou trois exceptions), Racine, La Bruyère, ne se louent eux-mêmes qu'indirectement et par leur façon de critiquer et de railler les autres. Montesquieu donne pour épigraphe
Les guerres religieuses et les orages politiques qui signalèrent en France l'arrivée des Médicis n'arrêtent point l'essor de l'art. Au moment où une balle atteignait, sur les échafauds des Innocents, Jean Goujon, qui venait de retrouver le ciseau païen de Phidias, Ronsard retrouvait la lyre de Pindare, et fondait, aidé de sa pléiade, la grande école lyrique française.
3º Le sentiment de la nature. Cela encore ne nous est plus du tout nouveau. Ce ne l'était même pas en 1820, et je ne vous dirai donc point que c'est Lamartine qui l'a inventé. Il est vrai que ce n'est pas non plus Chateaubriand, que ce n'est pas non plus Bernardin de Saint-Pierre, que ce n'est pas non plus Jean-Jacques Rousseau, que ce n'est pas non plus Fénelon, que ce n'est pas non plus La Fontaine, que ce n'est pas non plus Ronsard. Bref, ce n'est personne. Mais, tout de même, on peut assurer que ce sentiment délicieux, un peu languissant et endormi auparavant, ou qui ne s'était guère exprimé que sous des formes indirectes et imitées des anciens, s'est décidément réveillé et développé chez nous vers le dernier tiers du dix-huitième siècle, et qu'alors seulement nous avons appris
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